Le président du Conseil de la nation Salah Goudjil a pris part, ce samedi à la conférence internationale virtuelle du Conseil supérieur de la jeunesse qui a été organisée, sous le slogan «Fiers de notre histoire, nous construisons notre avenir».
Invité par Mustafa Hidaoui, Président du Conseil supérieur de la jeunesse(CSJ), Goudjil appelé dans son allocution les jeunes algériens «à poursuivre la marche d’édification et du développement pour porter haut la voix de l’Algérie dans les fora internationaux».
Le président du Conseil de la nation a rappelé les luttes et les sacrifices de la jeunesse durant la guerre de libération nationale et son rôle dans le recouvrement de la souveraineté nationale. Une manière de dire aux jeunes que leurs aïeux se sont sacrifiés pour libérer le pays, à eux de poursuivre leur démarche et de le construire.
En présence de Abdelmadjid Chikhi Conseiller du Président de la République chargé des archives et de la mémoire, et de Abdelaziz Medjahed directeur général de l’Institut national d’études stratégiques approfondies, Goudjil est revenu sur la création du CSJ, ou il a souligné qu’ «il s’agit là d’un acquis de l’Algérie nouvelle. Un acquis qui a vu le jour grâce à l’engagement du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, tenant à garantir la contribution des jeunes tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur, à la concrétisation de la croissance, du progrès et du développement dans le processus de l’Algérie nouvelle».
Il a également évoqué «le rôle de la jeunesse et de la société civile dans la construction l’Algérie nouvelle, qui est appelé à fournir de redoubler d’efforts afin de contribuer et de participer au développement national dans ses différentes dimensions, ainsi que d’accompagner les changements qui s’opèrent dans le monde et d’affronter les défis de l’avenir, qui ne peuvent être réalisé que grâce une jeunesse capable de préserver l’Algérie».
«La jeunesse d’aujourd’hui est appelée à poursuivre la marche de la construction et du développement pour faire entendre la voix de l’Algérie dans les enceintes internationales», a-t-il soutenu.
Chikhi appelle les experts à préserver la mémoire des Chouhada
De son côté, le conseiller du président de la République chargé des archives nationales et de la mémoire nationale, Abdelmadjid Chikhi, s’est félicité de la création du CSJ et de l’Observatoire national de la société civile, deux institutions qui viennent «consacrer leur contribution à jeunes à remplir leur rôle dans la renaissance du pays, d’une part, et la préservation de son histoire, de son identité et de sa mémoire collective, d’autre part».
Il a appelé, dans ce sens, les dirigeants du CSJ à «travailler ensemble pour mettre en pratique un plan intégré de transmission de la mémoire de la jeunesse d’aujourd’hui». Pour cela, «tout le monde est appelé, en particulier les spécialistes dans ce domaine, à participer afin de mettre en lumière les grandes actions du passé et de préserver la mémoire des Chouhada, et ce, pour permettre aux jeunes de s’engager sur la bonne voie pour la construction de la nouvelle Algérie».
Hidaoui : «Le CSJ entend remplir son rôle d’accompagnement des jeunes»
Pour sa part, le président du CSJ, Mustapha Hidaoui, a déclaré, en marge des actes du colloque, que «le CSJ entend remplir son rôle d’accompagnement des jeunes en tant qu’acteur principal de la dynamique enclenchée en Algérie à différents niveaux».
Il a souligné, dans ce sens, «les activités organisées par le CSJ parallèlement à la célébration des 68 ans depuis le déclenchement de la Glorieuse Révolution de Libération, notamment l’organisation de cet événement qui se veut une opportunité pour inciter les jeunes à porter la torche pour construire l’Algérie de demain».
«Le CSJ, institution placée sous la tutelle du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, travaille à s’imposer comme porte-parole de la jeunesse algérienne à l’intérieur et à l’extérieur du pays », a-t-il dit, soulignant que « l’action est en cours pour constituer une base de données des compétences algériennes du monde entier, dans le but d’établir des passerelles de coopération avec toutes les compétences capables de concourir à l’édification du pays».
Il est à noter que la conférence international a vue la participation de plusieurs membres du Conseil supérieur de la jeunesse de base et rejetée, à l’intérieur du pays, et de la communauté algérienne à l’étranger de 25 pays, ainsi que de nombreux professeurs et chercheurs en le domaine de l’histoire Libération et construction.