Au cours de la visite qu’il a effectuée dans la daïra de Khemis El Khechna, dans les communes de Larbaatache et Ouled Moussa, le wali de Boumerdès, Yahia Yahiatten, s’est enquis des programmes de développement liés à l’urbanisme, la construction de canaux d’assainissement, l’aménagement des voiries, la réhabilitation de certaines écoles, ainsi que l’achèvement de l’agrandissement des classes, ainsi que le projet des logements de type public locatif, soulignent les service de la wilaya.
Le wali a également inspecté les travaux de bitumage de la Route nationale n° 29 sur une distance de 565 mètres, dont le taux d’avancement a atteint 20%. Il a par la suite inspecté les travaux de préparation de l’école primaire dans la même commune, où le taux d’avancement a atteint 25%, suivi de l’inspection des travaux d’achèvement du projet du réseau d’égouts à Helaïmia Sidi Mansour, sur un linéaire de 800 m, avec un taux d’avancement de 50%, les travaux d’entretien et de restauration des tronçons vétustes de la route reliant le quartier d’El Mehamdia vers Arch Sidi Mansour, dont les travaux sont passés à 100%.
Tous ces projets s’inscrivent dans le programme d’éradication des zones d’ombre, parmi lesquels les travaux d’agrandissement de l’école du martyr Halimi Rabeh à Ouled Moussa, qui sera livrée pour la rentrée prochaine. «Le secteur du logement n’était pas en reste puisque Yahiatten a inspecté le projet de 200 logements publics locatifs dans le quartier du 1er Novembre à Ouled Moussa», précise le communiqué.
Dans le secteur de l’investissement, le wali a visité plusieurs entreprises économiques, dont une de fabrication de mobilier de bureau dans le quartier Bouksouh, dans la commune d’Ouled Moussa, une entreprise établie en 2003 dans le cadre de l’ANSEJ et qui œuvre à étendre ses activités à l’extérieur du pays une fois les obstacles levés. Il a également visité l’activité de l’institution économique spécialisée dans la fabrication et l’exportation de tôles de fer pour les projets d’assainissement qui a développé ses activités, puis effectué la 1re opération d’exportation en 2016, relative aux pièces détachées vers la France et fin 2021, la première opération de réparation en Algérie et en Afrique pour les broyeurs verticaux à ciment.
L’entreprise ambitionne d’élargir ses zones d’activités, en plus «d’accéder au marché arabe et africain afin d’atteindre 80 000 emplois et augmenter la capacité productive à 20 tonnes/jour». Soulignant l’importance et l’objectif de ces visites, le wali a affirmé qu’elles ne se limitent plus aux préoccupations des collectivités locales sur le développement local classique, mais s’étend plutôt au développement économique. Il a expliqué que «les entreprises économiques dont les obstacles ont été levés avaient l’habitude dans le passé d’importer des matières premières de l’étranger, et après avoir accompagné et encouragé la production locale, elles couvraient le marché local et fournissaient à l’Etat des devises fortes et un soutien à l’économie nationale», notant que «du côté du développement, certains projets ont été enregistrés au profit des zones d’ombre afin d’adapter le programme de développement en fonction des besoins de la population au cours de l’année 2023, qui est une année charnière en termes de développement».
Pour certains projets qui connaissent un certain retard, il a affirmé que «le dossier des zones d’ombre sera clôturé d’ici la fin de l’année en cours, et au plus tard durant le premier trimestre de l’année 2023», poursuivant que «de grands pas ont été franchis dans la prise en charge des zones d’ombre qui ont atteint 90%».