Les participant aux assises nationales de la société civile organisées, ce mercredi, ont appelé à la nécessité d’ «activer et de mobiliser la diplomatie de la société civile pour accompagner la diplomatie officielle dans le plaidoyer pour l’intérêt des positions nationales et de les défendre».
Dans une conférence intitulée «Le rôle de la société civile dans la lutte contre les impacts des défis internationaux», les participants ont souligné «la nécessité d’être au niveau nécessaire de conscience de l’ampleur et des répercussions des impacts géopolitiques des défis internationaux et régionaux actuels», mais aussi d’œuvrer pour «soutenir les efforts officiels déployés par la diplomatie algérienne».
Pour le professeur Bouzid Boumediène, «le rôle de la consiste à expliquer leur contexte», soulignant «la possibilité de bénéficier des expériences internationales pour développer la société civile», pour qu’elle devienne «un bastion dans la défense des constantes et des références de la nation».
Dans le même contexte, l’expert en affaires politiques et sécuritaires, M’hand Berkouk, a souligné «l’importance de permettre à la société civile de présenter ses propositions et initiatives sur les moyens de suivre et de relever les défis actuels les plus importants», appelant par la suite de lui laisser, «un large espace» pour jouer son rôle de partenaire privilégié dans la gestion des crises et relever les défis aux côtés des autorités officielles, ce qui constitue, dit-il, «une diplomatie populaire non officielle qui soutient l’action officielle».
D’après le même expert, «le rôle de la communauté nationale à l’étranger est très efficace et nécessaire pour présenter une image positive de l’Algérie et promouvoir les acquis et réalisations à tous les niveaux, ainsi que contribuer au développement national».
Le professeur, Lazhar Abdelaziz a mis l’accent, quant à lui, sur «le rôle de la communauté nationale à l’étranger dans le développement national», étant «une force économique capable de donner une forte impulsion à l’investissement et d’offrir un climat propice aux affaires».
Dans une autre conférence intitulée «Le rôle de la société civile, face aux effets des défis internationaux», le doyen de la faculté de droit et des sciences politiques de l’université de Laghouat, Abdelaziz Lazhar évoquer la nécessité de la communauté algérienne à l’étranger de «contribuer directement aux politiques de développement, aux projets économiques et au transfert de la technologie».
Comme il a mis en avant «les efforts des hautes autorités du pays pour accompagner la communauté, et de la concrétiser, à travers des démarches et des procédures concrètes».
Pour le participant, les compétences algériennes à l’étranger ont des éléments qui peuvent être utilisés dans de nombreux domaines, poursuivant, dans ce sens, que cela nécessite «la mise en place de canaux de communication efficaces accompagnés d’aménagements et de réformes juridiques».
Il a ajouté : «La diaspora est une force économique capable de donner une forte impulsion à l’investissement, et on peut s’y fier à la lumière des conditions internationales actuelles.»
Sur le plan externe, la participation aux différentes instances internationales et régionales auxquelles participent les acteurs de la société civile, ainsi qu’aux forums et manifestations internationales constitue «une diplomatie populaire qui appuie l’action officielle».