Le sous-directeur des statistiques et de l’information à la direction générale de la protection civile, le colonel Farouk Achour, a indiqué, aujourd’hui, que la campagne nationale de sensibilisation sur les dangers liés à la saison hivernale se poursuit, notamment en ce qui concerne la sensibilisation des citoyens sur les dangers de suffocation au monoxyde de carbone, notant qu’il comprend un programme diversifié basé sur l’instauration d’une culture préventive.
S’exprimant sur les ondes de la chaîne II de la radio algérienne, Achour a expliqué que «la campagne comprenait des portes ouvertes au niveau des unités de la protection civile et des convois préventifs locaux à travers diverses municipalités, villages et districts, en plus des l’utilisation des plateformes de médias sociaux dans le cadre des médias de quartier, en diffusant des messages de prévention et de sensibilisation des citoyens à ces dangers, notamment ceux liés à l’étouffement».
Il a noté, à cet égard, que «3 617 personnes ont été asphyxiées et empoisonnées par des gaz en combustion ou du monoxyde de carbone ont été secourus et soignées, au cours de l’année écoulée, avec 175 décès enregistrés».
Farouk a souligné que la plupart des décès causés par suffocation au gaz sont le résultat d’un défaut de prévention au niveau de l’application des conditions de sécurité.
Selon lui, ces erreurs résident principalement dans l’absence d’une aération correcte et permanente à l’intérieur des maisons, le manque d’appareils de chauffage correspondants, ainsi que le résultat d’une mauvaise installation et de l’exploitation de divers appareils par des personnes non qualifiées.
«Cette campagne travaillera également pour affranchir les comportements positifs qui permettront, d’élever les capacités du citoyen dans le domaine de la sécurité, de se protéger des dangers et d’éviter les dommages qui pourraient survenir», a-t-il précisé, poursuivant que «la campagne se poursuivra tout au long de la saison hivernale».
S’agissant des cas de noyade dans les plans d’eau (étangs, barrages et vallées) au cours de l’été écoulé, l’orateur a révélé que 97 cas de noyade ont été enregistrés au niveau national, notant que la catégorie des enfants et adolescents représente le taux le plus élevé.