Le conseiller du bureau présidentiel pour les affaires d’El Qods, Ahmed Al-Ruwaïdi, a déclaré, aujourd’hui lundi, que «l’Etat algérien avait adopté la volonté de reconnaître la Palestine en tant qu’Etat pleinement souverain, et non en tant que membre observateur des Nations unies, d’une manière d’arrêter les violations de l’occupation contre le peuple palestinien».
Dans un entretien accordé au quotidien palestinien La voix de Palestine, Ahmed Al-Ruwaïdi a déclaré que «le Sommet arabe d’Alger a adopté un certain nombre de décisions, que les dirigeants palestiniens visent à mettre en œuvre sur le terrain, à la lumière des opérations auxquelles El Qods et la mosquée El Aqsa font face continuellement», ajoutant dans le même contexte que «suite aux décisions prises lors du Sommet arabe, les dirigeants ont appelé à la mise en œuvre des décisions émanant des sommets précédents, en particulier la décision de boycotter les pays qui visent à déplacer leur ambassade à El Qods, et de faire pression pour une solution à deux Etats».
En ce qui concerne les mesures prises pour arrêter la démolition de maisons palestiniennes dans la ville d’El Qods, Ahmed Al Ruwaïdi a indiqué que «l’occupation a consacré 12% d’El Qods à la construction et 42% à la colonisation, et le reste des zones était considéré comme zones archéologiques, où la construction est définitivement interdite, expliquant que 22 000 logements sont menacés de démolition».
L’interviewé a souligné également que «les dirigeants palestiniens ont mobilisé des équipes d’avocats pour aider les habitants d’El Qods qui risquent de démolir leurs maisons et pour fournir une aide d’urgence sous la supervision des autorités exécutives compétentes de Jérusalem avec les citoyens».