Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a appelé, les directeurs des établissements relevant de son secteur à accompagner les diplômés universitaires qui ont transformé leurs projets innovants en start-up titulaires d’un «label», à travers des mesures incitatives, selon un communiqué du département ministériel
En effet, il est clairement indiqué, selon la même source que «dans le cadre de l’accompagnement des start-up titulaires d’un ‘’label’’, et conformément à l’arrêté ministériel N1275 du 27 septembre 2022 portant sur le mécanisme ‘’un diplôme …une start-up’’, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a adressé une note aux présidents des conférences régionales à prendre attache avec les directeurs des établissements universitaires, à l’effet d’accompagner les startups titulaires d’un label, accordé par la commission nationale compétente», précise le communiqué.
Consacrer des espaces au profit des start-up pour leur permettre de bénéficier d’un siège social
Aussi, pour une intégration fiable et avantageuse, le département ministériel de l’Enseignement supérieur a souligne la nécessité de «consacrer des espaces ou des locaux au profit des startups, dans la limite des structures disponibles, de façon à leur permettre de bénéficier d’un siège social provisoire», indiquant que cela «leur permettra d’obtenir le registre de commerce et de lancer l’activité».
Ces espaces, selon la même source, «seront exploités suite à l’octroi de titres d’occupation pour une durée d’un (1) an renouvelable, après évaluation de leur performance, et moyennant le paiement d’une somme d’argent symbolique, avec le respect des procédures relatives à l’exploitation et à la location de structures et d’édifices publics».
Par ailleurs, le ministère a tenu à souligner que ces efforts visent à «aider et accompagner les diplômés des établissements d’enseignement supérieur ayant transformé leurs projets innovants en startups, dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie du secteur qui tend à contribuer à la création de la richesse et au renforcement de leur employabilité et de leur intégration en milieu socio-économique pour booster le développement et promouvoir l’économie nationale».
Recensement des enseignants que le secteur entend former en langue anglaise
Sur un autre registre, le même ministère a appelé également hier au recensement des enseignants que le secteur entend former en langue anglaise d’ici la fin de l’année universitaire 2022-2023, selon un autre communiqué du département de Kamel Badari qui précise que «dans le cadre du renforcement de la place de la langue anglaise dans les établissements d’enseignement supérieur et du suivi de l’évaluation de la démarche de formation d’enseignants en langue anglaise, le ministère de tutelle a adressé une correspondance aux présidents des conférences régionales des universités comprenant les principales orientations et les indicateurs fixés par le ministre de l’Enseignement supérieur pour le recensement des enseignants que le secteur entend former d’ici la fin de l’année universitaire 2022-2023», apprend-on de la même source .
La démarche prévoit «la formation d’au moins 80% des enseignants de sciences et technologie et de 100% des enseignants de sciences sociales et humaines et des enseignants de sciences médicales assurant les unités horizontales», selon la même source.
Les établissements universitaires disposant de Centres d’enseignement intensif des langues ou de départements de langue anglaise doivent «assurer la formation de leurs enseignants».
Une plateforme de télé-enseignement dédiée à la formation des enseignants en langue anglaise sera mise à la disposition du reste des établissements à compter du 1er décembre 2022.
Les établissements universitaires disposant de formateurs maîtrisant la langue anglaise doivent lancer l’enseignement des matières qu’ils dispensent en anglais dès l’année universitaire en cours, a conclu le communiqué.