La commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), présidée par Lakhdar Salmi, a écouté, aujourd’hui, une présentation du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Urbanisme, Brahim Merad, c’est ce qu’a indiqué l’assemblée dans un communiqué.
Le ministre de l’Intérieur a entamé son exposé en présentant les grands axes sur lesquels reposait le projet de loi de finances pour 2023, qui portait principalement sur la rationalisation des dépenses publiques, l’amélioration de la qualité du service public et la poursuite de la voie de la modernisation et de la numérisation des équipements publics, ainsi que le renforcement du rôle économique des collectivités locales et la réforme du système fiscal, avec la valorisation des propriétés productives locales, ainsi que la mise en œuvre de la stratégie nationale d’aménagement du territoire.
Le ministre a également souligné «l’importance de protéger les personnes et les biens contre les accidents causés par le travail humain ou naturel grâce à une gestion efficace des catastrophes naturelles».
Le ministre a fait état du budget de son secteur ministériel, où il a révélé «une augmentation des budgets de gestion et d’équipement, puisque le budget de gestion a connu une augmentation de 42,59% par rapport aux dotations financières pour le l’année 2022, où les crédits proposés pour le calcul du budget du fonctionnement de l’année 2023 étaient estimés à 834 665. 129 000 DZD, soit une augmentation de 249 295 070 000 DZD».
«Quant au budget d’équipement pour 2023 de la filière centralisée, il a également connu une augmentation de 41%, puisqu’il était estimé à 19 772 200 000 DA, ce qui s’explique par l’enregistrement de 17 nouvelles opérations et la réévaluation de 8 opérations du programme en cours», souligne le communiqué.
Pour ce qui est du budget des équipements non centralisé, Merad a expliqué que «ce secteur s’est vu allouer une dotation financière de 37 853 600 000,00 DA», expliquant «cela par l’enregistrement de nouveaux programmes ainsi que l’évaluation des programmes en cours».
Concernant les plans communaux de développement et afin de prendre en charge les projets prioritaires visant à améliorer les conditions de vie de la population, notamment des zones isolées, il a révélé qu’ «une enveloppe financière de 110 milliards DA a été allouée, en outre le suivi d’une enveloppe financière au profit de l’administration centrale de 60 000 000 et 60 000 000 au profit de l’administration locale, afin d’améliorer les performances des cadres de la filière».
Pour sa part, le Président de la Commission a évoqué la nouvelle approche dans la préparation du projet de loi de finances 2023, ainsi que les nouvelles circonstances dans lesquelles est intervenue la loi de finances pour 2023, expliquant qu’elles représentent un contexte caractérisé par une économie «diversifiée» et un effort vigoureux de lutte contre la bureaucratie, et l’utilisation optimale des ressources financières et humaines.
Les membres de la commission ont valorisé la nouvelle vision dans la préparation du projet de loi de finances pour l’année 2023, ainsi que la nécessité d’allouer davantage de crédits financiers, notamment aux zones qui souffrent de faiblesse dans les structures de base.
En revanche, les membres de la commission s’interrogeaient sur le sort de l’office national pour les œuvres scolaires, et l’absence de chauffages, de cantines et de transports scolaires dans certaines écoles des zones d’ombre.
Ils ont également souligné «la propagation du phénomène du trafic et de la consommation de drogue, qui est devenu une menace pour la sécurité du citoyen et de la patrie», en insistant sur la nécessité de développer «une stratégie pour le combattre avec la participation de tous», appelant à davantage «d’installations de sécurité et de centres de protection civile, en particulier dans les grands groupements résidentiels».
Les députés ont également revendiqué «la nécessité de réviser le réseau des salaires et des promotions pour les salariés du secteur».