Les ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ainsi que celui de l’Economie de la Connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, respectivement Kamal Badari et Yacine El Mahdi Oualid, ont présidé, aujourd’hui en présence du wali Aboubaker Seddik Bouceta, l’inauguration du premier complexe au niveau national regroupant des startups.
Ce complexe, faut-il le souligner, comprend un pavillon administratif situé dans le centre universitaire de Tipasa, en tant que siège des institutions émergentes portant le statut d’une institution émergente, qui sont actives au niveau de six universités à travers le pays, qui sont des universités spécialisées dans les domaines de technologies.
Il faut savoir que selon le ministre Kamel Badari, «celui-ci est lié à l’Université des Sciences et Techniques Houari Boumediene (USTHB) et aux universités de Blida, Khemis Miliana, Ain Defla et Boumerdes, ainsi qu’à l’Université de Médéa et au Centre Universitaire de Tipasa, où ils se voient attribuer le siège pour une année entière».
De plus, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a révélé que le projet de création d’un complexe d’établissements émergents, qui est le l premier du genre au niveau national, sera déployé «progressivement plus tard» dans les autres universités du pays.
Une école supérieure des technologies des drones ouvrira ses portes bientôt
Il faut savoir par ailleurs, que selon le ministre de l’Enseignement et de la Recherche scientifique, «une école supérieure des technologies des drones ouvrira bientôt ses portes».
Dans le même registre, Kamel Badari a souligné que le projet s’inscrit dans «l’incarnation de la réalisation de l’une des tâches les plus importantes des institutions universitaires, qui est de fournir l’espace et le climat appropriés pour l’innovation et la créativité et la création de richesse ajoutée, car ces sièges sont accordés aux innovateurs qui détiennent un certificat d’une institution en démarrage ainsi qu’un certificat de brevet».
Pour le ministre de l’Enseignement supérieur : «L’université doit être la locomotive du développement local et national, et elle doit être une université visible et audible et avoir une position respectable aux niveaux régional et international si quatre facteurs fondamentaux sont combinés, à savoir la recherche scientifique, l’innovation, l’économie développement et création d’emplois.»
De son côté, le ministre de l’Economie de la Connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine Oualid, a souligné «l’importance» de ce type d’espace désigné pour abriter les projets innovants de la jeunesse «créative et ambitieuse».
Le ministre des startups a également indiqué : «Le projet d’aujourd’hui est considéré comme le fruit d’une coopération conjointe avec le secteur de l’enseignement supérieur visant à permettre au plus grand nombre possible de jeunes innovants de s’engager davantage dans le monde des start-up et de l’entrepreneuriat, étant donné que l’institution universitaire est a pour ambition de découvrir des compétences, visant à augmenter le nombre d’institutions émergentes créées par des diplômés universitaires.» Ajoutant que «la nouvelle politique vise à pousser les diplômés universitaires à entrer de plus en plus dans le monde des startups et de l’entrepreneuriat», notant que «les titulaires de diplômes universitaires ne représentent que 25% du total des propriétaires de startups, ce qui est faible». «Il doit être plu important», a-t-il déclaré.
C’est pourquoi, il a souligné que les services de son département ministériel travaillent «en coordination avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour encourager et inciter les jeunes innovateurs à obtenir un certificat d’innovation ou de droit de propriété».
Pour se faire, Yacine Oualid a appelé les directeurs des établissements économiques privés et publics à «soutenir la recherche scientifique et le développement technologique», soulignant que «la nouvelle loi de finances contient de nouvelles mesures incitatives et des dispositions relatives à la réduction d’impôt en cas d’enregistrement de la création d’organismes de recherche scientifique et intérêts au niveau des institutions».
Pour mémoire, le Centre Universitaire de Tipasa a ouvert ses portes aux étudiants en 2011, et 19 mille étudiants en sont aujourd’hui diplômés des instituts qu’il accueille et spécialisés en sciences humaines et sociales ainsi qu’en technologie.