Le secrétaire général de la Ligue des États arabes, Ahmed Aboul Gheit, a déclaré que «le sommet d’Alger est un succès à tous égards, et la plupart le sont en termes de niveau de représentation».
Aboul Gheit l’a souligné lors d’une conférence de presse animée conjointement avec le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra que «le sommet arabe en Algérie a réuni 17 présidents et le prince héritier, et 4 autres dont la représentation était très élevée». Précisant que «ce sommet est le sommet arabe le plus réussi et le plus élevé en termes de niveau de représentation».
Aboul Gheit a ajouté : «Nous essayons, dans les réunions ministérielles, d’entériner les décisions précédemment rendues en une seule ligne et les réunions ministérielles ont adopté ce consensus.»
Le secrétaire général de la Ligue arabe a déclaré : «On a le sentiment que la communauté arabe est capable d’interagir avec le monde en tant que bloc. Préparation d’un document vers une stratégie pour la sécurité alimentaire.» Pour lui, «le Sommet arabe d’Alger a connu « large un consensus jamais atteint auparavant».
Il a affirmé aussi que la représentativité des pays membres de l’organisation au rang des dirigeants arabes «est la plus importante de l’histoire des sommets arabes». Ce qui confère au rendez-vous d’Alger un caractère spécial, rehaussé par la teneur des discussions et l’importance des décisions prises. Il a cité pour exemple, l’intérêt accordé aux conflits en cours dans la région, particulièrement en Palestine, en Syrie, en Libye et au Yemen, sans occulter les troubles politique au Soudan et les difficultés économiques du Liban et de la Tunisie. Il a évoqué, à ce titre, la convergence des positions sur ce qu’il convient de faire pour assurer la sécurité nationale arabe.
Le secrétaire général de la Ligue des États arabes a reconnu le mérite de l’Algérie dans une organisation «parfaite», du Sommet, mais aussi les propositions du président Tebboune, afférente aux réformes dans les structures et le fonctionnement de la Ligue des Etats arabes.
Sur la question palestinienne, il a exprimé une conviction sur son aboutissement et l’affranchissement du peuple palestinien de l’occupation sioniste. «Vous voulez que je vous dise comment ? Quelques 8 millions de palestiniens vivent sur la Bande de Gaza contre 7 millions d’israélien. Au fur et à mesure de la croissance démographiques, les palestiniens pourront s’imposer par la voie électorale. En défendant l’option de l’établissement de deux Etats, Israël commet une grosse erreur (…) Nous la défions sur les élections, alors que nous sommes majoritaire. Le temps est en notre faveur» a-t-il analysé.