Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a déclaré, aujourd’hui, mercredi que « le sommet arabe est l’une des stations pour rappeler l’histoire de la coopération entre nos peuples ». Soulignant que « notre sécurité nationale arabe est une ligne rouge que nous devons préserver ».
Lors de son discours, le Président égyptien a ajouté que « l’histoire de notre nation arabe et ce dont nos pays ont été témoins dans un passé récent prouvent que ce qui blesse nos frères du Maghreb s’étendra à l’Égypte et aux États du Golfe » ». Ajoutant que l’instabilité dans les pays du Moyen-Orient ou au niveau de la Palestine étendra ses effets au Maghreb, et la menace à la sécurité des pays du Golfe est une menace pour nous tous. »
Al-Sissi a souligné que « notre sécurité nationale arabe est unique, alors que nous portons notre attention sur les dangers auxquels sont confrontés nos pays, qui est liée dans son ensemble à la menace du concept d’État-nation et l’ingérence d’une puissance étrangère régionale dans les affaires de la région, conduisant à l’agression militaire directe contre certains pays arabes, sont des facteurs qui ont conduit à prolonger les crises sans solution. »
Le président égyptien a expliqué que « les défis soulevaient ont causé de nombreuses inquiétudes légitimes, et qu’il s’interroge désormais sur les raisons qui entravent l’intégration entre les pays du monde arabe, et l’interdépendance réelle qui fait de nous un seul corps, malgré les défis qui ne peuvent être relevés par un seul pays. »
« Il est également nécessaire d’adopter une approche commune et globale visant à renforcer les capacités collectives à faire face aux crises, sur des bases claires liée à la consécration du concept de l’ensemble du monde arabe et le soutien des institutions constitutionnelles, ce qui contribue à la consolidation de la paix sociale, de la bonne gouvernance et des droits humains, mais aussi à rejeter l’intolérance et l’élimination des organisations terroristes et les milices armées », a souligné al Sissi.
Comme l’a précisé le président égyptien, « l’unité des rangs arabes est une étape essentielle pour établir des relations de bon voisinage régional, une force fondamentale fondée sur des principes non négociables et obligeant tous à respecter l’indépendance et la souveraineté des États, l’avantage mutuel, le bon voisinage et évitement total de s’immiscer dans les affaires arabes ». Sissi a également appelé à « la mise en place d’un système solide capable de faire face aux défis et aux crises internationales émergentes y compris les crises énergétique et alimentaire et les protections clés. »
Al-Sissi : La cause palestinienne doit être soutenue sur la base du principe de la solution à deux États
Le président égyptien a déclaré que « pour avancer sur la voie du développement, il fallait se concentrer sur la résolution des crises dans le monde arabe, la principale d’entre elles est la question palestinienne. »
Dans son discours, le président égyptien a indiqué que « notre capacité à travailler collectivement, à régler la question et à restaurer les droits des Palestiniens restera la véritable norme de notre cohésion. L’Initiative de paix arabe reste également l’incarnation de cette cohésion vers une solution juste et globale basée sur une solution à deux États et le principe de la terre contre la paix et la création d’un État indépendant avec Al Qods comme capitale qui restitue aux Palestiniens leur patrie et permet le retour des réfugiés ».
Al-Sisi a également indiqué « nous avons encore besoin d’une action arabe collective pour faire face aux nouvelles crises à l’instar de la cause palestinienne, les causes (Libyennes, Syriennes, Yéménites, irakiennes et Soudanaises).
Le président égyptien al-Sisi a également indiqué que « l’Egypte souhaite soutenir la Libye pour parvenir dans les meilleurs délais à un règlement politique sous la direction et la propriété exclusive libyenne. »