Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, a apprécié le rôle de l’Algérie, dirigée par le président Abdelmadjid Tebboune, dans la réunification palestinienne.
Lors d’une conférence de presse tenue à l’issue des travaux de la réunion préparatoire des ministres des Affaires étrangères arabes, en prévision de la 31e session du Sommet arabe prévue le 1er et 2 novembre à Alger Al-Maliki a déclaré que «l’Algérie a cherché à réunir les Palestiniens, et elle en est reconnaissante».
Le MAE Palestinien a exigé que «tous ceux qui ont signé la Déclaration d’Algérie montrent leurs bonnes intentions de travailler à sa traduction», soulignant que «ce qui est requis lors du Sommet arabe est la mise en œuvre de la Déclaration d’Alger et non pas parler de ses détails».
Il a souligné également que «la question palestinienne ne faisait l’objet d’aucun désaccord lors des réunions préparatoires des ministres arabes des Affaires étrangères au sommet d’Alger».
Le chef de la diplomatie palestinienne a exprimé son espoir pour les décisions qui ont été adoptées et soumises aux dirigeants, dans lesquelles il y a un article pour former un comité ministériel pour compléter les efforts de l’Algérie.
Par ailleurs, il a ajouté que «depuis notre arrivée en Algérie, nous avons affirmé que le sommet d’Algérie sera le sommet de la Palestine et nous avons également constaté tout le soutien de notre sœur algérienne».
Riyad Al-Maliki a poursuivi : «Nous savons qu’il y a certaines questions qui nécessitent des discussions approfondies, la question sur laquelle il n’y avait pas de différend, et il y avait unanimité sur les décisions soumises, et tous les projets de résolution mis à jour sur la question palestinienne ont été accepté.»
De son côté, le président du Parlement arabe, Adel bin Abdulrahman Al-Asumi, qui est arrivé, hier, dimanche Alger pour assister à la 31e session du Sommet arabe, a déclaré que «le Parlement arabe s’attend ce que le sommet d’Algérie soit un transfert qualitatif de l’action arabe commune vers tous les problèmes de la région, car il comprend la première question des Arabes, la question et moyens de soutenir les droits légitimes du peuple palestinien face à l’escalade des pratiques et des violations commises par les forces d’occupation».
Al-Asumi a ajouté que «les peuples arabes attendent que les dirigeants arabes présents à ce sommet prennent de nouvelles mesures pour renforcer l’action arabe commune afin de faire face aux défis de développement et économiques que connaît la région arabe, qui ne sont pas moins importants que les défis sécuritaires et politiques, afin de assurer un avenir meilleur aux générations présentes et futures».
Pour rappel, au premier jour des travaux, samedi l’Algérie a pris la présidence du Sommet arabe au niveau du Conseil des ministres des Affaires étrangères.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra a pris la présidence de la session, succédant au ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Othman Jerandi, dont le pays a présidé la 30e session du Sommet arabe.
Les participants aux travaux de la réunion ont appelé à cette occasion à faire du Sommet arabe qu’abrite Alger, «un rendez-vous pour engager une action décisive vers l’unification des positions arabes et permettre au monde arabe de retrouver la stabilité».