Fière de son combat libérateur, après une lutte acharnée contre le colonisateur, l’Algérie célébrera, mardi prochain, le 68e anniversaire du déclenchement de la révolution de libération nationale, dans une Algérie nouvelle, bien bâtie, inspirée de son passé glorieux, des principes à la lumière desquels un Etat souverain a été fondé, avec de fortes institutions, une économie prometteuse et une diplomatie efficace, et un front intérieur fortifié, unifié et mobilisé pour assurer le leadership dans tous les domaines.
Soixante huit ans après le 1er Novembre 1954, la mémoire reste vive. Le peuple algérien se remémore les sacrifices consentis par des hommes et des femmes qui ont payé de leur vie l’indépendance de leur pays. Le 1er Novembre 1954, des révolutionnaires résolus, regroupés sous la bannière du FLN, ont pris les armes et ont décidé de déclencher la guerre de Libération nationale qui devait les mener à l’indépendance.
Leur résolution prise, rien ne devait les en écarter, convaincus qu’ils étaient que le colonisateur français avait totalement usurpé au peuple algérien les plus élémentaires de ses droits, le maintenant dans le dénuement et une misère économique, sociale et culturelle inadmissible.
Pour mettre fin à l’oppression et au déni de ses libertés, le peuple algérien n’avait d’autre choix que de prendre les armes pour mettre fin au joug colonial.
Sept ans et demi de guerre ont été nécessaires pour amener l’armée française d’occupation à reconnaître sa défaite face à la détermination des Moudjahidine soutenus par la population à travers les campagnes et les villes algériennes.
Ni les armes sophistiquées de l’occupant ni ses avions déversant des bombes sur les villages et les mechtas isolés des Aurès, de Kabylie et d’ailleurs ne viendront à bout de la résolution prise par les Algériens d’en finir avec la colonisation.
Partant de cette symbolique intemporelle, les intervalles les plus importants dans le cadre de l’édification des fondations de l’Algérie nouvelle ont coïncidé avec le mois de la révolution, à commencer par le référendum sur la constitution début novembre 2020, dont la campagne électorale s’est déroulée sous le slogan «Novembre 1954 : Libération, Novembre 2020 : Changement», et a permis d’entrer dans une ère démocratique et de poser les bases d’un État moderne au service du citoyen et en restaurant la confiance entre le peuple et ses institutions.
L’Algérie célébrera ce jour glorieux, en préparant un riche programme national au niveau national, auquel participent tous les secteurs ministériels, les collectivités locales et la société civile avec toutes ses composantes, afin de consolider les principes d’unité et de cohésion que le peuple algérien a été s’inspirant des principes du premier novembre, sous les directives du président de la République, qui a confirmé lors de la présidence du Conseil des derniers ministres, que le but de la commémoration de ce précieux souvenir est «d’inculquer aux jeunes les dimensions du sacrifice» et a ordonné au gouvernement d’accorder à ces célébrations «une importance particulière pour être à la hauteur du dynamisme que connaît l’Algérie à tous les niveaux».