Dans une déclaration faite à l’occasion de la célébration de la journée des nations unies, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra a rappelé que «l’engagement et l’action de l’Algérie ont été couronnés cette année par sa brillante élection en tant que membre du Conseil des droits de l’homme des Nations unies pour la période 2023-2025». Ce qui constitue «une reconnaissance de la communauté internationale de son rôle en matière de protection et de promotion des droits de l’Homme et des droits fondamentaux».
Selon la chef de la diplomatie, «l’accession à cet important organe onusien permettra à l’Algérie de redoubler d’efforts en la matière et de marquer de l’empreinte de ses convictions et engagements le cours des efforts devant être déployés pour opérer des évolutions soutenues en faveur de la satisfaction de tous les droits de l’homme au bénéfice de tous les peuples».
L’Algérie ne manquera pas durant son mandat 2023-2024, de traduire son ambition «d’apporter sa contribution à l’action mondiale pour la paix, en focalisant les efforts sur la promotion des solutions pacifiques, le renforcement des principes de non alignement et d’un multilatéralisme revigoré».
Evoquant le 31e Sommet de la Ligue des Etats arabes qui se tiendra les 1 et 2 novembre 2022, Lamamra fera savoir que c’est là une occasion pour l’Algérie d’offrir «une plateforme aux Chefs d’Etat et de Gouvernement arabes et aux leaders des pays et des institutions internationales et régionales, pour redonner la chance à la diplomatie et à la paix dans le règlement des conflits, qui mettent en péril des vies et menacent le bien-être de tous».
Cette opportunité unique pour «mobiliser les efforts et les bonnes volontés de tous les acteurs», ajoute encore le ministre, permettra de «dégager une vision commune, afin de mettre notre région à l’abri des tensions et offrir un avenir prometteur à la jeunesse arabe». Ce sera aussi, ajoute-t-il «une occasion pour soutenir le peuple palestinien et ses droits légitimes inaliénables dont son droit à l’établissement de son Etat indépendant sur la base des frontières de 1967, avec Al-Qods comme capitale».
Il s’agira, aussi pour les pays arabes, de trouver ensemble «les processus de règlement pacifique des crises notamment en Libye, en Syrie et au Yémen». Le ministre des Affaires étrangères, a relevé en outre, que «la participation Antonio Guterres, Secrétaire Général des Nations Unies à ce Sommet, sera de nature à conforter davantage l’action arabe commune et la coopération fructueuse entre les Nations Unies et la Ligue des Etats arabes, autour des questions inscrites aux agendas des deux organisations».
Le ministre n’a pas manqué enfin de réitérer l’attachement de l’Algérie au rôle central des Nations unies et au multilatéralisme affirmant que l’Algérie «à l’instar de toutes les nations éprises de paix et attachées aux valeurs et principes consacrés par la Charte de l’ONU, célèbre cette année la Journée des Nations unies, qui a marqué, il y a 77 ans, l’avènement d’une étape charnière dans l’Histoire contemporaine.»
Une célébration auspicieuse, fera savoir le chef de la diplomatie soulignant qu’ «elle coïncide avec la double date historique et symbolique du soixantenaire anniversaire de l’indépendance et de l’accession de l’Algérie à l’ONU en tant qu’Etat membre». Il demandera, enfin à la communauté internationale de «se ressourcer dans le patrimoine historique de l’un des peuples dont les luttes et les sacrifices ont donné tout son sens à la raison d’être des Nations unies».