Lutte contre la traite des personnes : Elaboration d’un projet de loi optimal

La Commission nationale de prévention et de lutte contre la traite des personnes a achevé l’élaboration d’un projet de loi optimal sur la lutte contre le phénomène de la traite des êtres humains, a indiqué, aujourd’hui à Oran, le président de la Commission, Abdelghani Merabet.
S’exprimant lors de l’ouverture d’un atelier national de sensibilisation sur «Le rôle du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs dans la prévention contre la traite des personnes» a déclaré que «l’Algérie ne souffre pas gravement de ce phénomène», par ailleurs elle prend pourtant «plusieurs mesures pour prévenir et lutter contre ce phénomène et renforcer et revoir son arsenal juridique».
Le même responsable a ajouté que «la Commission en question a programmé plusieurs processus de formation dans le domaine de la prévention de ce phénomène, où plus de 500 personnes en ont bénéficié».
La commission nationale de la prévention et de lutte contre la traite des personnes, en coordination avec le Ministère des affaires religieuses et des wakfs et d’autres organismes, a programmé un atelier de formation au profit des imams et des guides sur la prévention et la sensibilisation sur le fléau.
Merabet déclaré que «l’Algérie, qui accorde une grande importance à la lutte contre la traite des personnes en tant que crime transnational, a initié la mise en place de la Commission qui comprend des membres représentant 20 secteurs ministériels et un organe national chargé de plusieurs missions, dont au premier lieu la mise en place d’une politique nationale optimale de lutte contre cette délinquance, la révision de la législation algérienne en la matière et l’organisation de campagnes de sensibilisation».
Pour sa part, la présidente du bureau des Nations unies contre la drogue et le crime en Algérie, Samia Chouchane, a salué, dans une allocution prononcée à la même occasion, «l’intérêt de l’Algérie à combattre et prévenir le phénomène de la traite des personnes».
Elle a souligné, dans ce sens, «l’importance d’organiser un atelier national de sensibilisation sur le rôle du ministère des Affaires religieuses compte tenu de la grande possibilité de communication dont jouissent les imams et les guides religieux avec la société».