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Sécurité hydrique et stations de dessalement de l’eau de mer : «La politique de dessalement de l’eau de mer est la plus sûre», selon les experts

Ferhat Zafane by Ferhat Zafane
octobre 18, 2022
in Dossier, Economie, Flash-info
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Le contexte du changement climatique contraint notre pays à s’orienter vers la mobilisation des ressources non conventionnelles, notamment le dessalement de l’eau de mer. Cette solution constitue un choix stratégique sur le court et le moyen terme pour le pays.

Cette hypothèse, qui dispose de toutes les aptitudes pour être l’unique solution pérenne à même de venir à bout du problème des perturbations de l’alimentation en eau potable, est soutenue par les hautes autorités du pays, à commencer par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune qui, lors d’une de ses visites d’inspection et de travail, n’a cessé d’insister sur le fait que «le dessalement de l’eau de mer est la solution la plus sûre pour approvisionner le citoyen en eau potable», non sans préciser que «la politique de dessalement de l’eau de mer est la plus sûre» pour «un approvisionnement en eau potable de la population algérienne» .

En matière de couverture des besoins en ce précieux liquide, force est d’admettre que, selon les spécialistes de la question, «les stations de dessalement de l’eau de mer vont assurer la couverture de 42% des besoins nationaux en eau potable à l’horizon 2024».

Par ailleurs, si quantitativement le secteur des ressources en eau compte actuellement 12 stations de dessalement d’eau de mer, dans l’attente de la réception de nouvelles unités qui porteront leur nombre à 23 durant les deux prochaines années, il faut mettre en évidence  l’intérêt conféré par l’Etat au renforcement des capacités de mobilisation des eaux à travers le lancement de la réalisation de nouveaux barrages, dont quatre seront réceptionnés en 2024. Ce qui portera leur nombre à 85 barrages dotés d’une capacité globale de neuf milliards de mètres cubes, contre une capacité de mobilisation estimée actuellement à 6,8 milliards de mètres cubes, selon les chiffres fournis par les services des ressources en eau.

Pour avoir des données compatibles avec la situation qui prévaut actuellement au niveau de la politique prônée par le gouvernement pour assurer la disponibilité de l’eau de manière continue, nous avons pris attache avec quelques experts en la matière.

Le secteur des ressources en eau a connu, en 60 ans d’indépendance, de grandes avancées

Joint par nos soins, l’expert international en économie,  Abdelmalek Serraï, n’a pas pris de gants pour indiquer à ce sujet que «le secteur des ressources en eau a connu, en 60 ans d’indépendance, de grandes avancées ayant contribué à accroître l’approvisionnement national en eau potable, pour atteindre 3,6 milliards de mètres cubes, à assurer une distribution équitable et équilibrée de l’eau et à jeter les bases de la stratégie nationale pour réaliser la sécurité hydrique à travers les ressources alternatives, dont les stations de dessalement de l’eau de mer», précisant que «cette alternative, qui a fait ses preuves sous d’autres cieux, a été fortement encouragée par les pouvoirs publics, au point où même le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, n’a eu de cesse d’insister, à travers des instructions fermes, à la réalisation de nouvelles stations de dessalement de l’eau de mer, tout en s’astreignant à la rapidité de leur réalisation et du choix stratégique des sites».

C’est pourquoi, selon notre interlocuteur, «il faut savoir qu’en plus des douze stations de dessalement actuellement en service dans 9 wilayas côtières, d’une capacité de production totale de 2,1 millions de mètres cubes/jour d’eau dessalée, de nouveaux projets sont en chantier, dont quatre stations destinées à Alger et ses environs implantées à Zéralda, Aïn Benian, Palm Beach et Bou Ismaïl et qui auront pour but de renforcer l’alimentation en eau potable de la capitale, de loin la mégapole la plus importante en densité de population du pays».

La sécurité humaine repose essentiellement sur la sécurité hydrique

Par ailleurs, s’il est inutile de rappeler que l’eau est une richesse pour tout pays, elle constitue, selon l’expert Serraï, «la pierre angulaire du développement économique et social du pays», raison pour laquelle, selon lui, «les études et recherches menées autour de l’évolution humaine sont unanimes quant à l’importance des points d’eau dans la naissance des civilisations et leur prospérité. Les spécialistes de l’eau et de l’environnement, les géologues et géographes ainsi que les économistes et le monde politique concluent que le troisième millénaire sera celui de l’or bleu (l’eau). La sécurité humaine consiste à fournir une protection contre les événements imprévisibles et les perturbations dans la vie ainsi que les moyens de subsistance des populations. La sécurité humaine repose essentiellement sur la sécurité hydrique».

Sur un autre registre, à savoir le plan élaboré par les pouvoirs publics pour faire face à toute crise hydrique qui pourrait occasionner d’innombrables dégâts, notre interlocuteur précise : «L’Algérie s’est lancée dans un grand chantier de ressources en eau afin de garantir un développement durable et de réduire la dépendance en matière de sécurité alimentaire». C’est la politique prônée par les pouvoirs publics depuis l’indépendance vu que «l’Algérie a un climat semi-aride», note l’expert, qui a tenu à donner quelques chiffres : «Le volume des ressources en eau de surface est de 5,2 milliards de mètres cubes, représentant des ressources en eau dans les zones désertiques (0,2 milliard de mètres cubes d’eaux superficielles et 5 milliards d’eaux souterraines). Aussi, les ressources en eau renouvelables représentent en Algérie 75% du total, 0,60% pour les eaux superficielles et 15% pour les ressources en eaux souterraines.»

 L’Algérie est présentée comme un exemple mondial en la matière

Pour sa part, l’autre expert et non moins érudit en la question, Kamel Kheffache, a eu le mot juste en réponse à la question de savoir si la multiplication des stations de dessalement de l’eau de mer pouvait atténuer la crise hydrique en Algérie. En effet, ce dernier a indiqué : «La politique du secteur de l’eau adoptée par l’Algérie depuis une vingtaine d’années à travers un investissement colossal en infrastructures hydrauliques (+60 milliards), le dessalement et l’épuration des eaux nous ont permis de nous doter certainement d’une bonne maîtrise des ressources en eau, avec une satisfaction des besoins en eau potable et en irrigation satisfaisante, mais insuffisante.» «L’Algérie est présentée comme un exemple mondial en la matière», a-t-il soutenu d’emblée.

Sans eau, point d’agriculture !

Selon interlocuteur, il faut savoir que «sans eau, point d’agriculture. Les changements climatiques ont imposé des bouleversements des tendances pluviales, notamment en Algérie, classée 29e pays le plus touché par la sécheresse, d’après un classement établi par l’organisation Word Ressources Institute (WRI)», poursuivant : «Outre le recours au dessalement de l’eau de mer, l’Algérie mise également sur l’épuration des eaux usées. Ainsi, plusieurs projets de stations d’épuration ont été réalisés, à l’instar du projet localisé à Mahelma (ouest d’Alger) d’une capacité de 40 000 m3/j, mis en service en début d’année, en attendant la réception de la station d’El Hamiz dédiée à l’alimentation de plusieurs communes des régions Centre et Est de la capitale.»

Selon l’expert  Kamel Kheffache, «l’Algérie compte quelque 200 stations d’épuration des eaux usées réparties sur le territoire national. La baisse de la pluviométrie s’est caractérisée par un taux de remplissage national des barrages de 44,5% seulement, selon l’Agence nationale des barrages et transferts (ANBT) qui précise que les 80 barrages actuellement en exploitation fournissent 7,7 milliards de m3 sur l’ensemble du territoire, alors que le potentiel national global en ressources hydriques ne dépasse pas 23,2 milliards m3 par an, toutes ressources hydriques confondues».

Devant cet état de fait concernant les stations de dessalement de l’eau de mer, nul doute que cette méthode représente une technique extraordinaire afin d’offrir aux populations toute l’eau potable dont elles ont besoin.

Tags: Algériedessalement d'eausécurité hydrique
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