Le ministère des Affaires étrangères et des Émigrants du Liban a publié une déclaration saluant l’accord de réconciliation palestinien conclu en Algérie, comme l’aboutissement des efforts inlassables de ses dirigeants représentés par le président Abdelmadjid Tebboune.
Le communiqué du ministère libanais des Affaires étrangères précise que «ce dernier espère que la “Déclaration algérienne” sera un véritable tournant vers la réalisation de l’unité palestinienne sur la base du succès du processus de réunification parrainé par l’Algérie et un pas en avant vers la consolidation du partenariat politique entre les différentes forces et factions d’une manière qui mette fin à l’état de division et réalise les aspirations du peuple».
La même source a souligné le besoin du peuple palestinien de la cohésion et de l’unité de sa direction nationale pour «pouvoir atteindre ses objectifs légitimes de retour et de construction de son État indépendant sur son sol national».
Le ministère libanais des Affaires étrangères a exprimé sa haute appréciation pour «le grand rôle joué» par la sœur algérienne dans la réalisation de cette réalisation, sous la direction et les efforts de Son Excellence le Président Abdelmadjid Tebboune, sur la base de son engagement honnête envers l’intérêt suprême du peuple palestinien.
Pour rappel, jeudi dernier les factions palestiniennes ont signé la «Déclaration d’Alger», un nouvel accord en vue d’une réconciliation pour «mettre fin à la scission qui se poursuit depuis 2007».
Des experts politiques palestiniens estiment que la mise en œuvre de la «Déclaration d’Alger» pour la réconciliation inter-palestinienne requiert une volonté politique de l’ensemble des parties, un plan d’action cohérent et la formation d’un comité palestino-arabo-islamique pour suivre l’application du plan approuvé.
Le texte de la Déclaration évoque «l’importance de l’unité nationale comme base de la résistance et de la lutte contre l’Occupation, de la consécration du principe du partenariat politique entre les différentes forces nationales palestiniennes, y compris par la voie d’élections ainsi que de la prise de mesures pratiques pour réaliser la réconciliation nationale en mettant fin à la scission».
La «Déclaration d’Alger» a évoqué, également, le «renforcement et le développement du rôle de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), la réactivation de ses instances et l’élection du Conseil national palestinien à l’intérieur du pays et à l’étranger dans la mesure du possible, dans un délai maximum d’une année et la tenue rapide d’élections générales, présidentielle et législatives dans un délai d’une année à partir de la date de la signature».
Le document paraphé par 14 factions palestiniennes a mentionné, par ailleurs, la mise sur pied d’un Groupe de travail algéro-arabe qui sera chargé de la supervision et du suivi des points de l’accord