Les prix du pétrole ont augmenté mardi, soutenus par un dollar faible et des problèmes d’approvisionnement, tandis que le spectre d’une baisse de la demande de carburant de la Chine a éclipsé les gains alors qu’elle poursuivait sa politique stricte pour éradiquer la pandémie.
Les contrats à terme sur le brut Brent ont augmenté de 82 cents, soit 0,9%, à 92,44 dollars le baril à 06h43 GMT, tandis que les contrats à terme sur le brut US West Texas Intermediate ont augmenté de 86 cents, soit 1%, à 86,32 dollars le baril.
L’indice du dollar – qui mesure la devise américaine par rapport à six principaux pairs, dont la livre sterling – est tombé à son plus bas niveau depuis le 6 octobre.
Un dollar faible rendrait le pétrole moins cher pour les acheteurs qui détiennent d’autres devises, augmentant ainsi la probabilité qu’ils achètent.
Quant à l’offre, un sondage préliminaire de Reuters a montré lundi que les stocks de pétrole brut américains devraient augmenter pour la deuxième semaine consécutive, et on estime qu’ils ont augmenté de 1,6 million de barils au cours de la semaine se terminant le 14 octobre.
En outre, l’administration du président américain Joe Biden s’est entretenue avec des entreprises du secteur de l’énergie alors qu’elle envisage d’utiliser les réserves stratégiques de pétrole (SPR) pour faire baisser les prix du carburant et soutenir la demande à long terme pour les producteurs, ont déclaré deux sources au fait de la question.
Les discussions, qui impliquent de puiser une nouvelle fois dans les réserves stratégiques du pays et de fixer le calendrier de rachat du pétrole, reflètent la volonté du gouvernement de lutter contre la hausse des prix à la pompe sans nuire aux groupes énergétiques nationaux.
La hausse des prix de l’essence a contribué à faire grimper l’inflation à son niveau le plus élevé depuis des décennies, un risque pour le président Joe Biden et les démocrates à l’approche des élections de mi-mandat le 8 novembre prochain, au cours desquelles ils chercheront à conserver une majorité au Sénat et à la Chambre des représentants.
L’administration Biden a discuté avec les sociétés énergétiques de la possibilité de racheter du pétrole jusqu’en 2025 pour reconstituer la réserve, ont indiqué les sources.