Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a déclaré jeudi que la signature d’un accord-cadre entre le secteur industriel et l’usine italienne “Fiat”, affiliée au groupe international “Stellantis”, pour établir un projet de fabrication touristique et légère véhicules utilitaires à Oran, dans l’ouest algérien, est l’incarnation des relations distinguées entre l’Algérie et l’Italie.
Lors de la cérémonie de signature, à laquelle a assisté M. Carlos Tavares, président et directeur général du groupe Stellantis, le quatrième groupe automobile au monde et qui comprend la marque Fiat dans son portefeuille, Zeghdar a expliqué que la signature, qui est venue « après d’étroites consultations au cours des derniers jours entre les deux parties” n’est rien d’autre que “l’incarnation des relations distinguées qui unissent notre pays et l’Italie, à travers lesquelles nous aspirons à avancer avec d’autres peuples industrialisés ».
Il a estimé que « l’aspect “stratégique” de l’activation du projet de l’industrie automobile en Algérie pour le complexe “Fiat”, auquel “le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, attache une importance particulière au regard de la volonté commune avec son homologue et ami, Sergio Mattarella, président de la République italienne », s’inscrit dans le cadre de « l’accroissement et de l’élargissement du champ de la coopération économique entre les deux pays », exprimé à l’unanimité lors de la visite d’État que le président de la République a effectuée récemment en Italie.
Après avoir mentionné que les relations économiques et industrielles entre les deux pays remontent à des décennies et se caractérisent par “la force et la durabilité”, et sont en constante progression pour élargir les domaines de coopération, et compte tenu de la solide histoire de l’industrie automobile détenue par FIAT, le ministre a expliqué que la vision future du développement de cette division En Algérie, il accorde une grande importance à la mise en place d’un projet industriel pour celle-ci localement, notamment avec « les engagements pris par cette usine d’atteindre des ratios d’intégration qui répondent à ce à quoi nous aspirons dans la stratégie de développement de cette division » à « court terme ».
Il a ajouté que le ministère de l’Industrie cherchera à jeter des bases solides pour le développement de la Division de l’industrie automobile en partenariat avec des partenaires “avec une grande expérience” dans ce domaine, qui contribueront à augmenter de manière significative le pourcentage de l’industrie dans le revenu brut national dans le cinq prochaines années, grâce à un partenariat gagnant-gagnant.
Entrée en production en “période record” et bientôt d’autres projets
A cet effet, le secteur industriel assurera la réalisation effective de ces projets par un accompagnement vigoureux, ayant choisi comme premier défi la signature de cet accord, à travers lequel une feuille de route a été élaborée pour accélérer le rythme de sa réalisation et de son entrée en production dans une “période record”.
Cela permettra aux citoyens et aux institutions économiques de posséder des voitures aux normes internationales d’une part, et de créer une valeur ajoutée dans notre économie nationale d’autre part, poursuit le ministre.
Il a souligné dans ce contexte que les conditions d’exercice de cette activité reposent principalement sur la création de richesses par l’intégration de produits fabriqués localement dans les voitures fabriquées, pour atteindre à court terme des proportions qui correspondent à ce que l’État investira pour offrir le climat propice à l’usine.
Il a souligné que « les projets industriels de cette division ne seront pas approuvés tant qu’ils ne répondront pas à cette condition principale », ce à quoi nous avons trouvé une “réponse forte” du partenaire italien à réaliser.
Zeghdar a promis que le lancement de ce projet serait suivi du lancement d’autres projets “dans un futur proche” qui répondraient aux mêmes normes d’intégration et de valeur ajoutée, soulignant qu'”aucun investissement dans l’industrie automobile qui repose sur un processus d’installation simple seul sera accepté.”
Il a affirmé que « l’Algérie possède toutes les qualifications qui en font un pôle industriel dans ce domaine, à partir d’un marché, d’une situation géographique, d’une main-d’œuvre qualifiée, d’une énergie à des prix compétitifs, et autres, soulignant l’implication du ministère dans l’accompagnement de tout ce qui est créatif à la richesse et apporter tout son soutien et son soutien à chaque investisseur honnête dans ses projets industriels. »
Il a exprimé son espoir que cette signature constituerait « un démarrage fort d’une phase industrielle dans notre pays, dans le domaine de l’industrie automobile, avec la contribution du partenaire italien ».
L’accord entre le secteur de l’industrie et Fiat a été signé par le directeur de la coopération internationale au ministère de l’Industrie, Zinedine Boussoussa, et le directeur de la région Afrique et Moyen-Orient du groupe « Stellentis », Samir Cherfan, en présence du L’ambassadeur d’Algérie en Italie et l’ambassadeur d’Italie en Algérie.
L’accord-cadre stipule que la société italienne mettra en œuvre un projet de fabrication et de production de véhicules “Fiat” en Algérie, et le développement des activités industrielles, des services après-vente et des pièces détachées pour cette marque.