Abdelaziz Guend, directeur général du développement et de la compétitivité au ministère de l’Industrie a indiqué, ce dimanche, lors de son passage sur les ondes de la radio nationale, que «l’année 2023 sera celle de la récolte des fruits dans secteur industriel, et ce, conformément aux directives du président de la République, Abdelmadjid Tebboune».
Abdelaziz Guend a déclaré qu’«une grande partie des défis du gouvernement ont été relevés, et ceci en application des directives du président de la République». Il a également ajouté que «l’économie algérienne a commencé à se redresser et à se stabiliser grâce aux efforts déployés par tous les acteurs, qu’il s’agisse des économistes ou du gouvernement». Il a ajouté que «la crise sanitaire qu’a connue l’Algérie a permis à l’Algérien de croire en ses capacités et son efficacité et même à réaliser sa sécurité alimentaire, énergétique et politique».
Dans le même contexte, le directeur général du développement industriel et de la compétitivité au ministère de l’Industrie a expliqué que «nous avons tous les moyens et les capacités qui nous permettent de faire du produit algérien un produit acceptable aussi bien sur le marché national qu’étranger». En conséquence, l’invité a appelé les producteurs à maîtriser les technologies et à s’appuyer sur les normes internationales afin que «le produit algérien puisse concurrencer les produits internationaux, monopoliser le marché intérieur et investir d’autres marchés».
D’autre part, Guend a également souligné que «l’Algérie occupe cette année, et ce, pour la première fois, la 115e place de l’indice mondial de l’innovation, un résultat qui a été obtenu grâce à la politique de soutien de l’Etat aux start-up».
A propos du dossier de l’importation de voitures, il a expliqué que «l’Algérie n’est plus un marché et aspire à produire et développer l’industrie automobile comme une division industrielle fiable pour pousser l’industrie algérienne vers des niveaux supérieurs», précisant que «l’Algérie travaille à la mise en place d’une véritable industrie automobile», et il a demandé aux constructeurs automobiles «de ne pas considérer l’Algérie comme un marché pour lancer leurs produits, mais comme un partenaire qui peut les aider et les accompagner pour conquérir le marché africain et les marchés européens». Dans le même sillage, l’intervenant a révélé que «l’Algérie est en train de négocier avec les entreprises internationales de l’industrie automobile, qui représentent des marques connues et qui répondent à la nature du consommateur algérien, et il y aura une réponse à toutes les demandes, et cela dépend du pouvoir d’achat des citoyens».