30 détenus administratifs palestiniens dans les prisons de l’occupation sioniste restent en grève de la faim illimitée pour le 11ème jour pour protester contre leur détention injuste sans inculpation ni procès, selon le Club des prisonniers palestiniens.
Le Club du prisonnier a déclaré que « les prisonniers poursuivaient leur grève et qu’il n’y avait aucune indication ni aucun résultat de dialogue avec l’administration pénitentiaire. «
Il convient de noter que 28 des détenus grévistes ont été isolés dans quatre pièces de la prison d’Ofer, tandis que le détenu pour droits humains Salah al-Hammouri a été isolé dans les cellules de la prison de Hadarim et que Ghassan Zawahra a été isolé dans les cellules de la prison du Néguev.
Il y a deux semaines, des détenus administratifs dans les prisons sioniste ont envoyé un message dans lequel ils affirmaient que la confrontation avec la détention administrative se poursuivrait et que les pratiques des services pénitentiaires sionistes « ne sont plus régies par l’obsession sécuritaire en tant que véritable moteur de l’occupation, mais sont plutôt des actes de vengeance dus à leur passé ».
L’entité sioniste a intensifié sa politique de détention administrative contre les Palestiniens alors que le nombre de détenus administratifs dépasse actuellement 780, dont des mineurs, des femmes et des personnes âgées. Selon la Commission des affaires des prisonniers, 80 % des détenus administratifs sont d’anciens prisonniers qui ont passé des années dans les prisons, la plupart étaient des détentions administratives.
De 2015 à cette année, les autorités d’occupation ont émis plus de 9 500 ordres de détention administrative, et depuis le début de cette année, environ 1 365 ordres de détention administrative.
La politique de détention administrative largement condamnée par Israël permet la détention de Palestiniens sans inculpation ni procès pour des périodes renouvelables allant généralement de trois à six mois sur la base de preuves non divulguées que même l’avocat d’un détenu n’est pas autorisé à voir.
Amnesty International, a décrit la politique de détention administrative sioniste comme une « pratique cruelle et injuste qui aide à maintenir le système d’apartheid sioniste contre les Palestiniens ».
