Pour faire face à tout risque de catastrophe pouvant sur le continent africain, des spécialistes et experts dans le domaine, ont plaidé, mercredi, à l’occasion du second jour des travaux de la 18e session du Groupe de travail africain sur la réduction des risques de catastrophes, pour la mobilisation des ressources nécessaires pour réduire et lutter contre les risques des catastrophes dans le continent africain.
Les participants ont également mis à profit le déroulement de ces travaux pour affirmer que «les prochains défis sont plus importants que les précédents et que le changement climatique exige davantage d’investissement dans ce domaine afin d’éviter le pire».
Il faut savoir que la deuxième journée de cette session dont les travaux se poursuivent jusqu’à jeudi, a permis aux participants de débattre du rapport du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, sur l’évaluation des catastrophes, et qui appelle à «réduire l’impact grandissant dans les différents continents».
Se référant aux risques de catastrophes, l’ensemble de participants ont convenu à l’unanimité que «le monde fait face à différents types de risques de catastrophes (écologiques et socio-économiques)», non sans insister sur la nécessité «de garantir des informations précises permettant de mettre en place des mécanismes susceptibles d’y faire face et de créer une nouvelle approche pour la gestion de ces risques».
Hormis les risques de catastrophes pouvant survenir à tout moment, selon le participants, l’accent a également été mis sur «les changements climatiques», notamment les canicules et les catastrophes qui en découlent, tout en rappelant que Guterres avait affirmé lors de la présentation de son rapport que «les inondations, la sécheresse, les canicules, les tempêtes et les feux de forêt vont de mal en pis, battant, ainsi, des records à un rythme alarmant».
C’est pourquoi plusieurs ateliers ont été consacrés à l’évaluation des risques des catastrophes enregistrés dans plusieurs pays africains en vue de les limiter, appelant au recours à la technologie, ce qui permettra de mettre en œuvre les objectifs tracés lors de la session précédente.
Pour un examen plus pointu, il a été procédé, dans ce sens, à l’examen des approches visant «l’allocation des ressources pour appuyer les efforts de réduction des risques de catastrophes, les avancées réalisées dans la mise en œuvre des recommandations de la session précédente, et les engagements et priorités énoncées dans la Déclaration de Nairobi et par la Commission de l’Union africaine».
Il est important de souligner que les travaux doivent se poursuivre, où il sera question d’examiner la proposition de l’Algérie pour la création d’un mécanisme régional de lutte contre les risques des catastrophes formulée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune et approuvée par le Conseil exécutif de l’UA en février dernier.