Le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE) a organisé, ce mardi, une conférence sur «les perspectives d’amélioration du système d’éducation et de formation en Algérie», en vue de renforcer la coordination entre les secteurs ministériels concernés et de contribuer à relever les défis.
Le président du Conseil, Sidi Mohamed Bouchnak Khelladi, a souligné que «les nouveaux défis qui s’imposent dans divers domaines nécessitent des efforts accrus, notamment le relèvement des performances du système éducatif, la formation et l’enseignement supérieur».
Il a ajouté que pour relever ces défis, il est nécessaire «d’adapter le système éducatif et de mettre à jour les programmes de formation tout en travaillant sur l’amélioration des indicateurs de la qualité du système d’éducation et de formation, par la mise à jour des méthodes d’enseignement et la compatibilité avec les normes internationales et la numérisation, et d’adapter les spécialisations de formation au marché du travail».
D’après Khelladi, les travaux de ce colloque aboutiront à des recommandations qui serviront de feuille de route à toute autorité concernée par l’éducation et la formation, afin de «moderniser les méthodes pédagogiques, former les composantes, apporter un soutien éducatif aux personnes aux besoins spécifiques, modifier les programmes d’enseignement et créer des conditions favorables à la scolarisation».
L’intervenant a également souligné «l’extrême importance» que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, accorde à la formation de l’élément humain, qui s’inscrit dans les efforts visant à concrétiser ses engagements liés à l’éducation, à l’enseignement supérieur et à la formation professionnelle.
Pour sa part, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a fait un exposé détaillé sur les efforts du secteur pour faire de l’université «une véritable locomotive» pour l’avancement de l’économie nationale en la reliant à son environnement économique et social, à travers un nombre de mesures, dont la révision de la carte des formations et l’insertion de nouvelles offres en adéquation avec les exigences du marché du travail.
Quant au ministre de la Formation professionnelle, Yacine Merabi, il a indiqué qu’«un travail est en cours pour revoir le système de la formation professionnelle en termes de durée des formations et des programmes pédagogiques pour le mettre en phase avec les exigences de l’époque».
A son tour, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouthar Krikou, a fait un exposé détaillé sur les efforts du secteur dans le domaine de l’enseignement aux personnes aux besoins spécifiques en mettant à leur disposition des structures et un encadrement pédagogique afin «d’assurer le meilleur pour ce segment et faciliter son intégration dans la société».
Quant au ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, il a évoqué les mesures prises par son département pour «relever la qualité de l’éducation, notamment la révision des programmes éducatifs et l’inclusion de la langue anglaise dans le cycle primaire et l’inclusion de la filière des arts dans l’enseignement secondaire aux procédures liées à l’allègement des cartables».