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Un défi majeur pour l’Algérie, signataire de plusieurs conventions internationales

Journée internationale de la non-violence 

Ferhat Zafane by Ferhat Zafane
octobre 1, 2022
in Dossier, la une, société-santé
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A l’instar des autres Journées internationales instituées par les Nations unies, celle de la non- violence, célébrée le 2 octobre de chaque année, se veut une opportunité pour répandre la culture de la non-violence et de la paix à travers le monde.

Si en théorie, l’ambition est fort louable, en ce sens que la célébration de cette journée est l’occasion de diffuser le message de la non-violence, notamment par des actions d’éducation et de sensibilisation, il est a contrario regrettable de constater que la violence à l’égard de l’enfant, de la femme et de toute personne vulnérable demeure de mise dans certaines contrées à traves le monde.

C’est pourquoi la journée du 2 octobre a été instituée pour rappeler que la violence est toujours présente et qu’un travail de longue haleine reste encore à faire.
Pour lui donner un cachet hautement symbolique, les Nations unies lui ont attribué le jour anniversaire de la naissance de Mahatma Gandhi, chef du mouvement pour l’Indépendance de l’Inde et pionnier de la philosophie et de la stratégie de la non-violence.

«La non-violence est la plus grande force que l’humanité ait à sa portée» (Gandhi)

Connu et reconnu par tous, pour avoir fait de son combat contre la violence le substrat de son engagement politique, il est aussi connu pour avoir dit un jour : «La non-violence est la plus grande force que l’humanité ait à sa portée. Elle est plus puissante que l’arme la plus destructive inventée par l’ingéniosité de l’homme.»

Dans cet esprit, et afin d’instaurer une paix interne d’abord, notre pays lutte sans cesse contre toute forme de violence, notamment celle faite aux femmes et aux enfants de par leur vulnérabilité. C’est pourquoi des associations et des réseaux ont été créés, à l’image des réseaux Wassila, Nada.

Contacté par nos soins, jeudi dernier, Abderrahmane Arar, président du réseau Nada pour la protection des droits des enfants, s’est enorgueilli que la célébration de la Journée internationale de la non-violence, qui sera célébrée aujourd’hui dimanche 2 octobre, puisse concrétiser sur le terrain les appels du réseau qui fait de la non-violence à l’égard des enfants son principal credo et l’essentiel de ses revendications.

En effet, selon notre interlocuteur, «notre pays a été parmi les premiers à avoir ratifié la convention de non-violence à l’égard de l’enfant, en consentant beaucoup d’efforts pour la protection et la promotion de ses droits», soulignant les acquis enregistrés dans ce domaine qui constitue un «véritable challenge» pour les acteurs qui œuvrent à la protection de l’enfant.

Mettre en place des mécanismes de protection contre toutes les formes de violence

Poursuivant son argumentaire sur l’absolue nécessité de lutter contre les violences faites aux enfants dans notre pays, Abderrahmane Arar a ajouté : «L’Algérie doit répondre à cet engagement international, en vue de faire face aux différents dangers qui guettent l’enfant, à savoir l’exploitation, la violence et les conflits familiaux, mais aussi l’application suivant les normes internationales de toutes les lois et textes juridiques mis en place en vue de renforcer la protection de cette frange vulnérable de la société.»

L’occasion de la célébration de cette journée internationale a également été saisie par notre interlocuteur pour signaler que «la loi de 2015 constitue un acquis dans ce domaine, mais nécessite une révision dans son code de protection. Il met à nu certaines faiblesses dans ce code, notamment en matière de protection sociale et relève l’intérêt de mettre en place des mécanismes susceptibles de protéger les enfants victimes de toutes les formes de violence», ajoutant : «Nous devons renforcer les dispositifs de protection, pallier certaines faiblesses qui existent en matière de procédures judiciaires et la lenteur dans le traitement des affaires, dont certaines traînent malheureusement depuis plusieurs années, ce qui n’est pas dans l’intérêt de l’enfant qui subit, de ce fait, l’impact psychologique, ce qui entrave son épanouissement et son intégration sociale.»

Les lois existent, mais malheureusement, leur application sur le terrain reste toujours insuffisante

De plus, pour Arar, «le gouvernement algérien a multiplié les efforts pour assurer la protection des enfants. Une attention particulière a eu lieu suite à la prolifération du phénomène des kidnappings de cette frange juvénile. Il faut savoir qu’un nombre important de lois ont été adoptées. La nouvelle Constitution est venue consacrer la protection des droits des enfants contre les différents crimes. Mais cela ne signifie pas que nos enfants sont à l’abri de toutes formes de violence et de maltraitance». D’ailleurs, «je tiens à souligner qu’à défaut de coordination entre les acteurs chargés de l’application effective de ces lois, nos enfants sont exposés à tous les dangers. Je m’explique : certes, les lois existent, mais malheureusement, leur application sur le terrain reste toujours insuffisante dans notre pays, ce qui a un impact néfaste sur nos chérubins», a-t-il lâché avec l’espoir que «des mesures plus radicales» puissent être prises pour que l’enfant ne soit plus l’objet de violence. «Garantir une meilleure protection à l’enfant au sein de son environnement social et dans un contexte en pleine mutation constitue le défi majeur qui nécessite la mobilisation de tous», a-t-il estimé.

Nécessité de protéger la femme et l’enfant contre toutes formes de violence

Pour sa part, maître Sihem Hammache, avocate et membre du réseau Wassila, nous a indiqué que «la Journée internationale de la non-violence est un événement célébré en Algérie avec l’élaboration de campagnes de sensibilisation pour attirer l’attention des responsables sur la nécessité de protéger la femme et l’enfant contre toutes formes de violence».

Quant aux violences exercées à l’égard des femmes, notre interlocutrice s’est montrée aussi ferme en relevant que «la loi n°15/19 du 30 décembre 2015 criminalise la violence conjugale, le harcèlement de rue, et la dépossession des biens de la femme par l’époux», car pour elle, «agresser son conjoint ou son ancien conjoint est passible d’une peine allant jusqu’à vingt ans de prison, en fonction des blessures causées à la victime, et si l’agression conduit à la mort de la victime, son auteur encourt la prison à perpétuité. Fait nouveau, ces amendements criminalisent également le harcèlement sexuel dans les lieux publics».

Néanmoins, regrette, Maître Sihem Hemmache, «le cadre juridique des droits des femmes en Algérie n’est pas accompagné d’une évolution significative au niveau des mentalités et des attitudes envers ces mêmes droits».

S’agissant des violences faites aux femmes, Mme Hemmache n’a pas pris de gants pour asséner : «Une bonne partie des femmes algériennes elles-mêmes semblent ne pas être très enclines à s’insurger contre certaines formes de violence exercées à leur égard.» Elle a précisé à juste titre : «Selon une enquête réalisée en Algérie en 2017-2018  par le ministère de la Santé, en collaboration avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), 59% des femmes algériennes âgées entre 15 et 49 ans estiment qu’un mari a «le droit de frapper ou de battre son épouse pour diverses causes», a-t-elle regretté.

Interrogée sur la teneur de la violence à l’égard de la femme en Algérie, Maître Hemmache a indiqué : «Malheureusement, nous n’avons aucun chiffre dans le contexte actuel car pour avoir des statistiques qui nous permettent d’évaluer la situation, de mettre en place des mécanismes de prise en charge et de prévention, il aurait fallu une volonté politique de la part des institutions afin que celles-ci prennent des mesures d’urgence qui protègent les femmes.» «Si les chiffres sont importants pour établir une véritable politique de prévention des violences contre les femmes, il reste que le vécu des femmes, leurs témoignages sont très éloquents quant à la gravité du problème», a-t-elle affirmé.

Tags: EnfantsViolence
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