Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a déclaré, aujourd’hui lundi, à Vienne, à l’ouverture des travaux de la 66e Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), que «l’Algérie attache une grande importance au rôle majeur joué par l’Agence internationale de l’énergie atomique en tant qu’institution qui réalise l’objet de l’article IV du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, notamment à travers le Programme de coopération technique (PCT), qui est le principal mécanisme destiné à aider les Etats membres à développer, renforcer et maintenir leur capacité à utiliser la technologie nucléaire de manière sûre, sécurisée et durable».
Le ministère de l’Energie a indiqué dans son communiqué que «lors de la cérémonie d’ouverture, Arkab a souligné que cette session est l’occasion de faire le point sur les progrès réalisés par l’Agence internationale de l’énergie atomique dans divers domaines relevant de ses compétences juridiques et d’envisager des perspectives de renforcement».
Le ministre a également profité de cette occasion pour exprimer «sa reconnaissance au directeur général pour son choix judicieux de consacrer cette année l’édition du forum scientifique à la question de l’accès aux soins en cancérologie, sous le titre «Une lueur d’espoir : la prise en charge des cancéreux est la priorité de tout un chacun».
A cet égard, le ministre a souligné l’initiative dénommée «Lueur d’espoir» lancée à Addis-Abeba en marge du 35e sommet de l’Union africaine tenu en février de cette année, qui vise à combler les lacunes dans la prise en charge des patients atteints de cancer, à commencer par l’Afrique, qui est également considérée comme pertinente et de la plus haute importance pour elle.
A travers cette tribune, le ministre a réaffirmé «le ferme engagement de l’Algérie à soutenir les efforts de l’Agence internationale de l’énergie atomique pour atteindre les objectifs de cette initiative et à participer activement à sa mise en œuvre en Afrique, et sa volonté de mettre à disposition son expérience et ses infrastructures au service de la “lueur d’espoir”, tout en organisant des formations en Algérie dans le cadre de cette initiative (Lueur d’espoir), qui sera programmée l’année prochaine au profit de quatre techniciens en médecine nucléaire du Bénin.
En ce qui concerne les missions de l’Agence internationale de l’énergie atomique visant à «assurer l’utilisation pacifique et sûre de l’atome et à promouvoir les applications des techniques nucléaires, l’Algérie considère qu’il s’agit d’une contribution importante au développement durable et au maintien de la paix et de la sécurité internationales».
Au niveau régional, le ministre s’est félicité de la priorité que l’AIEA continue d’accorder en Afrique à des domaines tels que l’agriculture, la santé, la nutrition, le développement et la gestion des connaissances nucléaires, la sûreté, l’eau et l’environnement, l’énergie et les applications industrielles, ainsi que la technologie des rayonnements.
Le ministre a également souligné que «l’énergie nucléaire se présente comme une alternative fiable aux combustibles fossiles, capable de répondre à la demande croissante d’électricité dans le pays, et ainsi d’atteindre les objectifs de développement, et elle est conforme aux exigences de la technologie nucléaire et aux obligations internationales pertinentes».
Ainsi, conformément à ses obligations internationales, l’Algérie a adopté en 2019 une loi relative aux activités nucléaires et institué l’Autorité nationale de sûreté et de sécurité nucléaires, qui a débuté ses travaux dès cette année, avec cet organe chargé de veiller au respect et à l’application de la réglementation nucléaire avec des règles de sûreté et de sécurité et de radioprotection, telles que précisées dans les dispositions de la loi et ses textes applicables.
«En marge de la conférence, le ministre de l’Energie et des Mines a eu une rencontre avec les employés algériens de l’Agence internationale de l’énergie atomique», conclut le communiqué.