La cinquième édition du Festival national de la littérature et du cinéma féminins s’est ouverte dimanche en soirée sous le thème «Ecriture et image» et qui devra connaître son baisser de rideau le 29 du mois en cours au Théâtre régional Sirat Boumediene de la ville de Saïda.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du secrétaire général de la wilaya, Mohamed Koura, en compagnie du président de l’Assemblée populaire de wilaya, du représentant de la ministre de la Culture et des Arts, Mohamed Yahiaoui, du représentant local du médiateur de la République ainsi que des figures connues de la sphère culturelle de la wilaya, selon la page officielle de la wilaya de Saïda.
Ce festival, qui se veut une ode à la création féminine, fera honneur aux actrices, réalisatrices, comédiennes et techniciennes du cinéma, qui présenteront leurs œuvres et débattront ainsi avec le public saïdi.
Aussi, ce dernier sera gratifié d’une programmation riche et dense, qui sera ponctuée d’une série d’hommages, notamment à la productrice et réalisatrice Yamina Chouikh, d’un intermède musical et la projection de la bande annonce officielle du festival.
Quant à la clôture, elle sera marquée par la remise du prix le «Khelkhal d’or» du meilleur long-métrage, dont le jury n’est autre que le public. A propos de cette 5e édition, Karim Moulaï, commissaire du Festival culturel national de la littérature et du cinéma de la femme, a indiqué qu’elle «sera spéciale, car elle se tient après la crise sanitaire du coronavirus qui avait plombé deux années durant toute activité culturelle.
Cela permet à bon nombre d’artistes de participer au festival, à l’instar de Malika Belbey, Farida Krim, Rabéa Djelti, Aïda Guechoud…». Et de poursuivre : «Pour cette année, les cinéphiles et amateurs du 7e art auront l’occasion de découvrir six longs-métrages et cinq courts-métrages.
Cinq jours durant, les critiques Latifa Lafer et Ahmed Bedjaoui accompagneront cet événement». Il sera question également de «rencontres littéraires qui seront animées, entre autres, par les romancières Meriem Guemache et Leila Ayoun.
Il y aura également la tenue d’ateliers de formation». Concernant les longs-métrages, le commissariat a opté pour six films de fiction, réalisés pour certains par des hommes, mais qui racontent le combat de la femme.
Parmi ces productions, citons Soula de Salah Issad, en présence de la comédienne Souhayla Bahri ; La vie d’après en présence du réalisateur Anis Djaâd et la comédienne Lydia Laârini ; Vent divin et Paysages d’automne, en présence du réalisateur Merzak Allouache.
Dans la catégorie courts-métrages, cinq films ont été retenus : Tchebchak Marikane, en présence de la réalisatrice Amel Blidi ; Toutes les nuits, en présence de la réalisatrice Latifa Saïd ; Le chant de la sirène, en présence du réalisateur Arezki Larbi et le documentaire Bahrouna, en présence de la cinéaste Fatiha Hafiane. Pour le volet littéraire, les rencontres auront lieu à la maison de la Culture et des Arts Mustapha Khalef, les 25 et 26 septembre à partir de 9h30.
Le premier rendez-vous a été animé par les actrices Rabéa Djelti et Leïla Ayoun. Quant au deuxième, il se déroulera en présence des romancières Meriem Guemache et Djamila Rahal.
A noter que ces rencontres seront modérées respectivement par Noria Chibani et Safia Djaoui et seront suivies d’une vente-dédicace. Selon les organisateurs, il faut savoir également que dans la perspective de faire profiter tous les habitants de la wilaya de Saïda, un ciné-bus sillonnera tous les soirs les diverses localités de la région, à l’exemple de Hammam Rebbi, Ouled Khaled, cité du 5 Juillet…
Cette opération sera réalisée en partenariat avec le Centre national du cinéma et de l’audiovisuel (CNCA).