Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a mis l’accent sur la nécessité de «fermer définitivement» le dossier des zones d’ombre.
Il a également souligné que «la plupart des problèmes qui affligeaient les zones d’ombre à travers les différents wilayas, ont été résolus une fois pour toutes», expliquant qu’«environ 82% des problèmes qui ont été soulevés dans les zones d’ombre ont été résolus», exprimant son espoir que «les problèmes restants trouveront leur chemin début 2023».
Le président Tebboune a déclaré : «J’espère qu’à la fin de l’année en cours et au début de l’année prochaine, on parlera plus des zones d’ombre.» Ajoutant dans le même contexte que «Dieu merci nous avons pu éliminer les problèmes qui entravent les citoyens des zones d’ombre.»
Il a souligné que «le réaménagement des zones d’ombre nous a permis de protéger l’Algérie de toute calamité, alors je dis protégez-vous avec les pauvres».
Le président a poursuivi : «Nous sommes un État d’égalité et un État populaire, nous sommes une république démocratique populaire d’Algérie et la démocratie nous oblige à prendre soin de tous les citoyens, hommes et femmes.»
Le Président de la République a également remercié Sonelgaz de pouvoir «alimenter en électricité les villages et les quartiers».
Le président Tebboune a expliqué que «l’objectif de cette rencontre est de redonner au wali son véritable rôle». Soulignant «le rôle des walis et leur position fondamentale dans le développement du pays et la préservation de la dignité des citoyens et citoyennes».
Dans le même contexte, le président Tebboune a affirmé que «les problèmes des zones libres ont été régler et ils ont couté des milliards de dinars car le citoyen il mérite», pour lui «le citoyen est la base de la République, et c’est lui l’Alpha et l’oméga de ce pays».
Dans un message au wali le président a déclaré :«Protéger vous par les personnes pauvres qui étaient isolées.» «Il y a environ 8 millions algériens sans en retard de 20ans des autres pays. L’Algérie est un pays démocratique et la démocratie nous incite à prendre en charge tout le peuple», a-t-il annoncé.
Dans son allocution, le Président de la République a tenu à souligner «le rôle des walis dans la prise en charge de ces zones en prenant de nombreuses mesures pour assurer les moyens d’une vie décente aux citoyens de ces régions».
Il a déclaré : «J’insiste pour fermer le dossier des zones d’ombre, afin que vous ne revoyiez plus ces manifestations que nous avons observées en 2020 à savoir le manque d’eau, de l’éloignement des écoles, de l’absence de routes et d’électricité adéquates et d’autres manifestations du manque de développement.»
Le président Tebboune annonce la création d’une commission chargée de réviser les lois des communes
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé, «la mise en place d’une commission de révision immédiate des lois communales et de wilaya dans le but d’accompagner davantage la décentralisation et de créer des ressources pour le financement des collectivités locales».
Cette commission, sera créé «par décret présidentiel ou par un décret exécutif, commencera immédiatement à réviser les lois de la municipalité et de l’État», et sera formé – comme il l’a dit – «Avec la participation du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et du Développement urbain et sous sa tutelle, des représentants de l’Assemblée Nationale et de l’Assemblée Populaire Nationale, du ministère des Finances, ainsi que des représentants des élus locaux».
Le président a ajouté que cette commission s’emploie à «sortir de nouveaux textes juridiques qui soutiennent plus de décentralisation et créent de la richesse pour financer les collectivités locales», notant que «sur un total de 1541 communes au niveau national, il y a plus de 1 000 pauvres, il est donc nécessaire de former les agents dans le domaine de la création de richesse».
«Un décret présidentiel restitue aux walis leurs prérogatives»
«J’encourage les walis à prendre des initiatives et des décisions», a incité le chef de l’Etat. Il a estimé important de conférer aux hauts responsables des collectivités locales une autonomie de gestion, qui leur permette de prendre en charge avec célérité les préoccupations des citoyens et exécuter aussi rapidement les projets de développement.
A ce titre, il a évoqué la nécessaire réhabilitation du rôle du wali. «Il sera l’unique représentant de l’Etat au niveau local» a-t-il asséné. A ce titre, «un Décret présidentiel restituera aux walis les prérogatives, qui leur ont été enlevées dans les années 90, les mettant dans une position de bouc-émissaire», a-t-il annoncé.
Le président Tebboune a reconnu que de nombreux hauts cadres de l’Etat, échaudés par les expériences de leurs prédécesseurs, «ne prennent plus de risques, même mesurés et dans l’intérêt des populations de leurs villes». Il a rassuré qu’ «un acte de gestion ne sera pénalisé que s’il profite directement à son auteur ou à l’un de ses proches, soit s’il relève de la corruption et d’un abus de fonction». Il a rappelé, à l’occasion, qu’il est désormais, «strictement interdit» d’ouvrir une information judiciaire sur la foi d’une dénonciation d’un corbeau. «Les lettres anonymes finissent dans le broyeur», a-t-il martelé.
«Nous avons engagé la bataille de la revalorisation du dinar»
La relance de la machine économique est une réalité, a attesté le chef de l’Etat, ce samedi à l’ouverture des travaux de la réunion du gouvernement avec les walis. Il a affirmé que des organisations internationales, telles que le FMI (Fonds monétaire international) et le FAO (Fond des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), qui «ne sauraient être complaisantes», a-t-il précisé, reconnaissent, dans leurs rapports, que «l’Algérie a fait face à la crise sanitaire, sans éprouver son économie». «Aujourd’hui, notre économie commence à se redresser», a-t-il affirmé.
«Notre objectif est de revaloriser le Produit intérieur brut (PIB, ndlr), de telle manière à pouvoir entrer dans le BRICS (groupe formé par le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, ndlr)» a-t-il projeté. «Notre économie sera forte quand l’Algérie rejoindra les Brics», souligne le président Tebboune.
«Nous nous y préparons», a insisté le président de la République avant de poursuivre : «Nous avons engagé la bataille de la revalorisation dinar. Le processus sera long. Nous absorbons les effets néfastes de l’inflation.» L’autre front ouvert, est celui de la diversification des produits éligibles aux exportations hors hydrocarbures.
En la matière, le président Tebboune a relevé que le pays n’avait pas dépassé le seuil de 1,8 milliards de dollars. «En 2021, les exportations hors hydrocarbures ont atteint 5 milliards de dollars», a-t-il souligné.
«Le ciment, le fer, l’acier, les pneus… prennent de plus en plus de parts des marchés internationaux», a-t-il soutenu. Il a estimé tout aussi «important» d’investir dans la production céréalière, actuellement largement au-dessous du potentiel du pays.
