6e Recensement général de la population et de l’habitat: Une enveloppe de 5 milliards DA consacrée

L’opération évaluée à 5 milliards DA Le 6e recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) débutera aujourd’hui et se poursuivra jusqu’au 9 octobre prochain à travers l’ensemble du territoire national.
Cette opération fournira des données et des indicateurs sociaux et économiques d’aide à la décision, avec l’objectif d’ «assurer une couverture optimale des besoins croissants de la population et d’améliorer la qualité du service public».
La nouveauté de l’opération cette année, c’est l’utilisation de tablettes technologiques intelligentes, environ 57 000 tablettes équipées de cartes SIM et de 4e génération (4G), où une enveloppe financière de cinq milliards de dinars a été allouée, dont un milliard consacré aux tablettes.
En effet, «afin d’assurer la réussite du RGPH, des sessions de formation ont eu lieu du 8 au 14 septembre en cours pour former près de 8000 formateurs aux techniques de collecte au niveau des wilayas, alors que du 18 au 24 du même mois, des sessions de formation assurées par les formateurs préalablement formés pour initier les agents recenseurs et contrôleurs aux techniques de remplissage des questionnaires et différents autres documents afférents, et ce, au niveau des communes».
Ainsi, «plus de 2467 formateurs ont bénéficié de ces sessions de formation, avec la mobilisation de plus de 61 000 agents, dont 51 000 chargés de recensement, 8032 agents-contrôleurs et 2000 agents de réserve», c’est ce qu’a indiqué le ministre de la Numérisation et des statistiques, Hocine Cherhabil.
D’autre part, les résultats du recensement seront dévoilés au publics trois mois après la fin de l’opération et l’exploitation des données de ce recensement, ce qui permettra aux pouvoirs publics d’élaborer et d’ajuster de la manière la plus efficace les politiques de développement et d’agir de manière ciblée pour «un meilleur rééquilibrage au niveau régional à même de reprendre en charge, entre autres, les zones d’ombre et celles déshéritées, mais aussi de formuler de manière plus efficace les politiques publiques, de les suivre avec justesse et de les évaluer aux niveaux national et local».