La première session de la commission parlementaire mixte Algérie-Union européenne s’est tenue aujourd’hui au siège de l’Assemblée populaire nationale, a annoncé l’APN, dans un communiqué.
Les travaux de cette session ont été présidés, selon la même source, par le président de la commission parlementaire mixte (Algérie-Union européenne), la partie algérienne, le député Sid Ahmed Temamri, quant à la partie européenne, c’était Andrea Cozzolino.
Dans son allocution, le représentant de la partie algérienne, a expliqué que l’élection du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le 12 décembre 2019 et le «retour en force» de notre pays sur la scène internationale, ainsi que la contribution de «l’Algérie à la résolution du dossier libyen et ses efforts pour rétablir la stabilité au Mali, font d’elle un pays actif, en partenariat avec l’Union européenne, dans le traitement des questions d’immigration clandestine et autres questions à caractère politique et sécuritaire».
Il a également souligné que les rencontres du président Tebboune avec divers responsables européens, dont la dernière en date était la visite des présidents italien et français, «ont beaucoup aidé à redonner de la chaleur aux relations entre l’Algérie et l’Europe».
Temamri a expliqué que les parlementaires «ont un rôle clé à jouer pour faire adopter des politiques qui s’attaquent à la tragédie des victimes de la guerre».
Dans le même contexte, il a également indiqué qu’ «un travail sera fait à l’avenir pour créer une nouvelle dynamique de coopération bilatérale», notamment dans le domaine de «la gouvernance, les réformes économiques, la mobilité, l’emploi et le développement durable, afin d’atteindre un partenariat distinctif basé sur la confiance et le respect mutuel pour parvenir à un espace commun stable et prospère».
A son tour, Cozzolino a souligné que «l’Algérie est un pays pivot dans la région et joue un rôle important dans le maintien de la paix et de la stabilité», et par conséquent, a-t-il dit, «un programme de coopération solide doit être élaboré entre l’Algérie et l’Union européenne».
Il a ajouté que ce programme devrait se caractériser par «un dialogue franc et axé sur les questions de migration, de pollution et les questions liées à la sécurité».