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L’eau est devenue une dangereuse arme déstabilisatrice des pays 

L'Algérie face à l'inéluctabilité de la sécurité hydrique

Imen.H by Imen.H
septembre 17, 2022
in Economie, la une
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La sécurité hydrique apparaît de plus en plus comme le risque mondial n° 1 du point de vue de ses conséquences pour le développement. Si les effets de la raréfaction de la ressource hydrique se ressentent avec plus d’acuité dans les zones arides, d’autres régions du monde commencent aussi à connaître des problèmes de pénurie d’eau du fait des changements climatiques et d’une urbanisation rapide, qui rendent particulièrement vulnérables les villes en forte croissance situées dans des environnements pauvres en eau.

La question de la sécurité hydrique est d’une grande importance, car tous les pays, y compris l’Algérie, cherchent à atteindre l’autosuffisance en ressources en eau destinées à divers usages, tout en travaillant à rationaliser leur consommation, compte tenu notamment de leur rareté causée par de nombreux facteurs, dont les plus importants sont les changements climatiques et environnementaux, qui à l’heure actuelle conduisent à l’élargissement de la pénurie d’eau, créant une véritable crise et un défi qu’il faut relever afin d’éviter de tomber dans ce qu’on appelle économiquement la pauvreté en eau.

Compte tenu de l’importance du sujet, Maghreb Info met en lumière la réalité du secteur des ressources en eau en Algérie et les politiques les plus importantes adoptées visant à rationaliser son exploitation face à sa raréfaction croissante et les effets qui en résultent.

Mouhouche : «Un pays sans eau devient stratégiquement handicapé»

Le spécialiste des ressources en eau, Ibrahim Mouhouche, contacté par nos soins, nous a expliqué «la problématique liée à la sécurité hydrique ainsi que l’importance de cette substance vitale». Selon le spécialiste, «l’importance de l’eau est telle qu’elle en devient une arme dangereuse». Il a également estimé qu’«un pays sans eau devient stratégiquement handicapé, voire dépendant et donc vulnérable».

«En outre, pour tout être vivant, l’eau est indispensable et vitale», rappelle-t-il, déplorant que «malheureusement, sa raréfaction qui pointe à l’horizon constitue une sérieuse menace pour la population mondiale». Et de rappeler que parmi les causes de cette raréfaction, la consommation du citoyen était, 20 ans plus tôt, moins élevée que présentement car il y a, selon les spécialistes, un changement climatique dû au réchauffement de la planète qui a généré une surconsommation de la ressource. Mouhouche cite d’autres facteurs et qui ne sont pas des moindres, à savoir «l’évolution démographique, les nouveaux modes de vie… sans oublier la mauvaise répartition des ressources». De par son importance vitale, l’eau est très convoitée partout dans le monde. Dans le détail, il explique qu’ «il y a des secteurs très demandeurs d’eau, comme l’agriculture, l’industrie et l’AEP».

«Souvent, il y a des conflits entre secteurs prioritaires ou qui se déclarent entre pays voisins, comme on le voit au Proche et au Moyen-Orient», a-t-il souligné, citant l’Egypte, l’Irak et la Syrie qui subissent des pressions énormes ces derniers temps à cause du stress hydrique. Et de poursuivre : «Le taux d’industrialisation augmente la quantité d’eau consommée à tous les niveaux.»  Mais l’agriculture, relève le spécialiste, se pose comme un secteur qui consomme le plus d’eau dans le sillage du concept de la sécurité alimentaire, conflictuelle à plus d’un titre.

«L’Algérie a adopté une politique liée à la sécurité de l’eau compte tenu de la rareté de la ressource et de la sécheresse, ce qui représente un danger si les mesures nécessaires ne sont pas prises à bon escient», explique-t-il. «C’est pourquoi notre pays s’est appuyé sur la construction de barrages dans de nombreuses régions (80 au total) au début de la transformation industrielle», a-t-il ajouté.

En ce qui concerne la demande en eau, l’ancien député a remarqué qu’il y a des investissements dans la construction de 10 usines de dessalement de l’eau de mer, dont l’objectif est d’assurer la disponibilité de la ressource et répondre aux besoins urgents de la population. «En dépit de tous les aléas, l’Algérie possède une grande richesse en eaux souterraines, parmi lesquelles le bassin de Ghadamès : 500 000 milliards de mètres cubes d’eaux souterraines dormantes qui doivent être exploités de manière publique ou privée, pour réaliser une agriculture stratégique et atteindre la sécurité alimentaire et hydrique, qui est devenue problématique de par le monde», a-t-il plaidé.

Houari Tigharsi : «L’aspect social de l’eau domine l’aspect économique»

Sur ce point, l’expert économique Houari Tigharsi a expliqué à Maghreb Info que «le gouvernement algérien considère l’eau comme un aspect économique, mais il considère également que l’aspect social de l’eau domine l’aspect économique. C’est ce qui a poussé le gouvernement algérien à ne pas appliquer le prix réel de l’eau».

«Il existe un système de distribution de l’eau et un système de tarification, et il y a plusieurs niveaux dans la tarification. Quant au citoyen moyen, ce dernier bénéficie d’un prix quasi symbolique et ne paie en fait que le tiers du prix du mètre cube d’eau, car la valeur pour la Société algérienne des eaux oscille entre 32 et 38 DA le mètre cube.  Le citoyen moyen ne paie que 11 DA le mètre cube. Il y a une provision du budget de l’Etat, et c’est ce que nous appliquons également pour l’électricité. Quant à l’eau saine, nous faisons la même chose. Mais le problème du gaspillage est à prendre en considération du fait du faible prix de l’eau, alors on met cinq couches pour les industriels et les administrations et on leur applique un prix élevé. Nous menons également des campagnes de sensibilisation dans les écoles et à la télévision, mais cela ne suffit pas», a-t-il fustigé.

L’Algérie a surmonté le problème de la rareté de l’eau et est en train de viser la sécurité hydrique en atteignant un quota de 170 litres par habitant à la fin de l’année en cours, et en continuant à renforcer les capacités de stockage, en portant le nombre de barrages à 82 en 2024. Les eaux disponibles en Algérie, outre l’eau de mer, sont les eaux souterraines, la récupération des eaux usées, l’eau de pluie, les barrages, la politique devrait être intégrée dans les prochaines étapes, dont le but est de fournir un système équitable de distribution.

Selon notre interlocuteur, «l’objectif de ce système est de sortir l’Algérie de la zone dangereuse, notamment face aux problèmes de sécheresse, ce qui implique de trouver des solutions logiques en attirant des technologies de pointe dans ce domaine». Selon un récent rapport du Réseau méditerranéen des experts en environnement et changements climatiques (MedeCC), la zone subit une augmentation de températures à un rythme de 20% plus élevé que les moyennes mondiales, qui pourrait, sans action supplémentaire, atteindre +2,2°C dès 2040 et aller jusqu’à +3,8 °C dans certaines régions en 2100. C’est pourquoi, l’Afrique du Nord, qui est dotée d’un climat naturellement aride ou semi-aride, subit d’ores et déjà les effets du changement climatique comme le stress hydrique exacerbé, la baisse des rendements agricoles ainsi que l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des événements extrêmes.

Abdelmalek Serraï : «L’Algérie s’est lancée dans un grand chantier afin de garantir un développement durable»

Pour le Dr Abdelmalek Serraï, expert économique et consultant, «la ressource hydrique est la pierre angulaire du développement économique et social du pays», raison pour laquelle, selon lui, «les études et recherches menées autour de l’évolution humaine sont unanimes quant à l’importance des points d’eau dans la naissance des civilisations et leur prospérité. Les spécialistes de l’eau et de l’environnement, les géologues et géographes ainsi que les économistes et le monde politique concluent que le troisième millénaire sera celui de l’or bleu (l’eau). La sécurité humaine consiste à fournir une protection contre les événements imprévisibles et les perturbations dans la vie ainsi que les moyens de subsistance des populations. La sécurité humaine repose essentiellement sur la sécurité hydrique».

Sur un autre registre, à savoir le plan élaboré par les pouvoirs publics pour faire face à toute crise hydrique qui pourrait occasionner d’innombrables dégâts, notre interlocuteur précise que «l’Algérie s’est lancée dans un grand chantier de ressources en eau afin de garantir un développement durable et de réduire la dépendance en matière de sécurité alimentaire».

 

Tags: l'eausécurité hydrique
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