Dans la perspective de relancer l’industrie cinématographique, conformément aux directives du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui accorde un très grand intérêt à ce secteur, la ministre de la Culture et des Arts, le Dr Soraya Mouloudji, accompagnée d’un représentant de la direction générale de la promotion des investissements au ministère de l’Industrie, a rencontré, mardi, un certain nombre de porteurs de projets d’investissement dans le domaine cinématographique afin de connaître et de débattre de leurs préoccupations et des obstacles à la concrétisation de leurs projets.
Cette rencontre, qui répond à la nécessité de trouver des solutions pour mettre en œuvre la nouvelle vision du secteur dans la relance d’une industrie cinématographique, vient également en droite ligne des directives données par le premier magistrat du pays, qui a souligné à plusieurs reprises l’étude de divers aspects liés à la relance de l’industrie cinématographique et de la production audiovisuelle en identifiant un certain nombre de projets-clés pour structurer cette activité, ainsi que la nécessité d’intégrer les médias modernes pour la distribution et la consommation du film.
Dans son allocution d’ouverture de cette rencontre, le Dr Soraya Mouloudji, conformément au plan de travail du gouvernement, a affirmé qu’ «elle s’attellera à accompagner toutes les initiatives qui entrent dans le cadre du processus de relance de l’industrie cinématographique, en partenariat avec différents secteurs concernés afin de développer ce secteur stratégique, qui a un impact certain sur la sphère économique et sociale du pays».
Il faut noter également que «cette rencontre intervient suite à la promulgation de la nouvelle loi sur les investissements, qui vise à développer les secteurs d’activités à haute valeur ajoutée, assurer un développement régional durable et équilibré, valoriser les ressources locales, activer la création d’emplois permanents, mettre à niveau les compétences en ressources humaines, et privilégier la transformation technologique et le développement de l’innovation et l’économie du savoir», a-telle indiqué avant d’ajouter : «Il ne fait aucun doute que cette nouvelle loi stimulera toutes les initiatives et tous les projets du secteur des industries culturelles en général et de l’industrie cinématographique en particulier.»
Raison pour laquelle la ministère de la Culture et des Arts travaille depuis des mois à la préparation d’un projet de loi relatif à l’industrie cinématographique, qui, après sa promulgation, ouvrira de nouveaux horizons aux différents travailleurs et porteurs de projets du domaine cinématographique, notamment surmonter les obstacles administratifs et juridiques et accompagner le mouvement économique que connaît le pays pour faire du cinéma un secteur productif et harmonieux avec des transformations économiques et sociales.
Toutefois, il faut mettre en exergue que pour la ministre du secteur, «l’industrie cinématographique est liée à plusieurs domaines dont la formation, la réalisation, la production et la distribution et chaque volet nécessite des infrastructures qui permettront d’insuffler une dynamique, de promouvoir la consommation culturelle et assurer d’autres moyens pour subventionner la production». Comme il faut savoir que plusieurs projets d’investissement en la matière ont été présentés par des investisseurs privés auxquels la ministre a prêté une oreille attentive quant à leurs préoccupations.