Compte tenu des moyens dont dispose notre pays et des constats faits pendant les différentes crises sanitaires qui ont levé le voile sur un certain nombre de dysfonctionnements, l’amélioration du système de santé afin d’assurer des soins de qualité aux citoyens, s’avère nécessaire, voire indispensable.
Le même avis est partagé par le Professeur Rachid Belhadj, président du Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires et directeur des activités médicales et paramédicales au CHU de Mustapha Pacha d’Alger, qui intervenante cette matinée du lundi sur les ondes de la Radio nationale. En effet, selon ce dernier : «Si depuis l’indépendance, nous avons réalisé des pas géants en matière de santé, nous devons maintenant atteindre l’excellence pour réaliser l’objectif de l’accès de tous les Algériens à une meilleure qualité des soins dans leur propre pays et éviter les transferts à l’étranger, qui est un épineux problème.» Un constat soulevé par d’autres éminents professeurs mais dont les appels sont restés sans réponses.
Si la décision politique ne risque pas de constituer un obstacle à cette initiative, le corps des hospitalo-universitaire chargé de le concrétiser est également disponible selon l’invité de la Radio qui estime que : «En tant qu’hospitalo-universitaires, nous avons l’obligation morale et déontologique de participer à l’amélioration de notre système de santé et d’aller vers une meilleure qualité des soins et les thérapies innovantes dans toutes les spécialités. Une nouvelle génération de professeurs est là et commence à donner ses fruits.»
De façon plus prosaïque, le Pr Belhadj a été on ne peut plus clair en annonçant que «les deux années de la pandémie du Coronavirus ont été des moments historiques qui nous ont donné beaucoup de leçons», il a plaidé pour «un changement en douceur pour passer à une meilleure qualité des soins tout en préservant la politique sociale en la matière».
Et d’ajouter que cela n’est pas le propre de l’Algérie en ce sens que «c’est là une problématique qui se pose à l’échelle mondiale, dans de nombreux pays».