Hormis la série de manifestations commémoratives en rapport avec la célébration du soixantième anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, le ministre des Moudjahidines et des Ayant-droits, Laïd Rebiga accorde un intérêt particulier à l’aspect académique en présidant, lundi à Alger, la cérémonie d’inauguration du Conseil scientifique du Centre national d’études et de recherches sur le Mouvement national et la Révolution du 1er novembre 1954.
Pour accompagner le ministère des Moudjahidines et des ayants-droit en matière de propositions d’opinion, ce Conseil scientifique représente, selon Laïd Rebiga : «Un organe scientifique académique qui a un rôle structurel et fonctionnel pour faire avancer la recherche scientifique du centre et accompagner le secteur des moudjahidines et des ayants droit dans ses directions avec ce qu’il propose d’opinions et d’idées et le travail qu’il accomplit.»
A cet égard, il a appelé les membres de ce Conseil à «mettre en œuvre toutes leurs capacités, expertises et compétences scientifiques», pour faire de ce centre «un phare de rayonnement historique et cognitif, et une force de proposition scientifique et académique sur laquelle les grands choix de l’État se fondent sur l’accompagnement du dossier de la mémoire avec objectivité, conscience, sagesse et orientations».
Et de souligner à cet égard que «l’Etat algérien attache une grande importance au dossier de la mémoire nationale, car il est le produit des sacrifices de millions de martyrs à travers les différents parcours historiques parcourus par notre fier peuple» avant de poursuivre : «La mémoire nationale signifie la patrie, l’identité, l’appartenance et l’histoire commune de tous les fils de l’Algérie, ainsi qu’un destin commun qui renforce l’esprit de la vraie citoyenneté, la soupape de sécurité et un facteur clé de l’unité de l’Algérie, renforçant le front intérieur et surmonter les défis actuels et futurs.»
Au passage, le ministre s’est dit confiant que le centre travaillera à «construire des stratégies et préparer de nouvelles approches plus efficaces et conformes aux exigences du moment et initier des études et des projets de recherche afin de préserver la mémoire nationale».
Pour sa part, l’ancienne ministre et moudjahid, Z’Hour Ounissi, en tant que membre de ce conseil, a appelé à la mise en place d’ «une école historique nationale», soulignant que «ce conseil ne ménagera aucun effort pour promouvoir la recherche dans le domaine historique de la meilleure façon, avec honnêteté et détermination».
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