L’ancien ministre de l’Education nationale, Ali Ben Mohamed a confirmé, ce mercredi, que la première rentrée scolaire dans l’Algérie indépendante constituait un «grand défi» pour le jeune pays qui, dit-il, «malgré la situation catastrophique laissée par le colonialisme, a réussi à en faire un succès et à permettre à un million d’étudiants de s’inscrire à l’étude».
S’exprimant au Forum de la mémoire organisé par l’association «Michâal El Chahid» et le journal El Moudjahid, en commémoration du 12e anniversaire de la mort du premier ministre de l’éducation pour l’Algérie indépendante, le Moudjahid Abderrahmane Ben Hamida, le conférencier a déclaré que «les pouvoirs publics ont mis l’accent à l’époque sur l’organisation de la première rentrée scolaire immédiatement après l’indépendance, alors que certaines parties aient appelé à la nécessité de reporter cette rentrée à l’année suivante en raison de la situation catastrophique laissée par le colonialisme dans tous les domaines».
L’ancien ministre de l’Éducation nationale (1990-1992) a ajouté qu’avec le lancement de l’école, «le défi a été relevé et la scolarisation a été organisée au niveau de toutes les écoles existantes, malgré les conditions difficiles laissées par le départ des enseignants européens».
En marge du forum, Ben Mohamed a salué la décision du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, d’inclure l’enseignement de la langue anglaise, à partir de la troisième année du primaire, proposant d’augmenter le volume d’élèves pour cette matière, exprimant dans le même temps sa confiance que l’Algérie réussira «avec beaucoup de succès» dans l’initiative.