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L’évolution des relations en dépend grandement

La mémoire, talon d'Achille des relations algéro-françaises

Ferhat Zafane by Ferhat Zafane
septembre 6, 2022
in Dossier, National
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Après des décennies de tergiversations et moult demandes de l’Algérie à récupérer ses archives détenues par la France, les dirigeants de l’Hexagone ont probablement à dessein, de tout temps fait la sourde oreille, et quand ils leur arrivaient de lâcher du lest, ils se suffisaient de quelques reconnaissances qui n’ont pas fait avancer les choses sur la question de la mémoire et par ricochet en matière de développement des relations entre les deux pays.

Ce n’est que dernièrement, à la faveur de la visite du président Emmanuel Macron en Algérie qu’un éclairage nouveau semble refonder cette question après qu’il ait déclaré : «Nous avons un passé commun qui est complexe, douloureux et nous avons décidé ensemble de créer une commission mixte d’historiens pour regarder l’ensemble de cette période historique, du début de la colonisation à la guerre de libération, sans tabou, avec une volonté d’accès complet à nos archives».

Une décision qui augure un avenir radieux pour les deux pays dès lors que cette question mémorielle qui empoisonne les relations bilatérales ne peut être ni occultée, ni renvoyées aux calendres grecques et encore moins effacée d’un revers de main.

 Dans une contribution fort lumineuse au journal français La Croix,  l’historien de référence de l’Algérie et du Maghreb, Benjamin Stora, auteur d’un rapport sur les questions mémorielles franco-algériennes remis à Emmanuel Macron en janvier 2021, revient longuement sur l’annonce de la création de cette  commission mixte d’historiens et qui est sensée dépoussiérer cette question mémorielle pour permettre une avancée certaine dans les relations entre les deux pays. Car, selon les experts, «tant que la France s’entête à geler cette question sensible, les relations iront en dents de scie».

Il restera toujours  beaucoup de faits à découvrir sur l’histoire de la colonisation

C’est ainsi qu’à la question de connaitre l’enjeu de la création de cette commission mixte alors que beaucoup a été dit à ce sujet, Benjamin Stora a rétorqué: «Il restera toujours, et encore, beaucoup de faits à découvrir sur l’histoire d’une colonisation qui a duré… cent trente-deux ans. Heureusement, l’écriture de l’histoire n’est jamais définitive, sinon s’installe le risque d’établir des histoires finies, donc officielles.»

Etayant ses propos, l’historien de référence a poursuivi : «Il s’agit de mettre en commun une solidarité d’historiens, algériens et français, pour l’écriture d’un récit qui devra être complété par de nouvelles découvertes d’archives. C’était d’ailleurs l’une des conclusions de mon rapport, qui proposait cette perspective : ensemble, de manière pratique, avancer pour dire, révéler, montrer ce qu’a été la nature du système colonial.»

Il faut du temps pour transmettre cette histoire longue de près d’un siècle et demi

Pour ce faire, «Il faut de la persévérance, du temps, de la patience pour transmettre cette histoire longue de près d’un siècle et demi», a-t-il indiqué avant de préciser: «Le travail scientifique des historiens ne doit pas être prisonnier des frontières nationales, ni des jeux des États, mais s’avancer en toute indépendance vers l’établissement des faits permettant de s’approcher de la vérité, et la poursuite des actes de reconnaissance.»

En quelques mots, pour le spécialiste de l’histoire algérienne contemporaine  : «Pour la première fois, nous avons-là, avec cette commission, l’expression de la volonté par l’Algérie et la France, au plus haut niveau, d’aboutir à un travail commun. Cette mise en commun concerne en premier lieu les archives.»

Contrairement au passé, la déclaration de Macron revêt une sincérité d’ouvrir les archives 

Pour l’historien Mouloud Grine qui applaudit l’annonce de la création de la commission mixte appelée à lever le voile sur cette sensible question mémorielle : «Contrairement au passé ou cette question mémorielle était reléguée au second plan par les dirigeants successifs français, aujourd’hui, avec l’annonce du président Macron, il est à espérer que cette question connaitra son épilogue.»

Aussi, pour notre interlocuteur : «Le sujet de la mémoire commune est une problématique très complexe qui appelle les efforts concertés des historiens, universitaires, spécialistes du droit et archivistes et même de ceux qui ont vécu à l’époque coloniale ou qui continuent d’en subir les conséquences désastreuses.» Ajoutant : «En aucun cas une seule personne ne peut préparer un dossier intégré dans lequel toutes les questions en suspens entre les deux pays sont traitées avec précision avec une vision unidimensionnelle de la problématique de la colonisation en Algérie».

Si pour Mouloud Grine, la nouvelle de la création de cette commission mixte va à contre courant de tout ce qui a été fait jusqu’à présent, il n’a pas manqué de fustiger le rapport remis par Benjamin Stora  au président Macron en janvier 2011 en indiquant :  «Le rapport de Benjamin Stora trahit une orientation idéologique et une réflexion néocoloniale, notamment le traitement des sujets sensibles tels que le dossier des harkis, les pieds noirs et les personnes disparues.»
«Considérant que les Archives sont la propriété de la France et liées à sa souveraineté, et que l’Algérie était légalement une province française à l’époque coloniale, l’historien français oublie que l’Algérie a été spoliée par la force et la violence d’une occupation de peuplement oppressive qui a usurpé la souveraineté nationale et tenté en 132 ans de colonisation d’éliminer tout ce qui symbolisait la nation algérienne», a-t-il explicité .

«Si elle parait porteuse d’espoir, cette question reste tributaire du locataire du Palais de l’Elysée»

Pour sa part, le politologue Abdelhak Ben Saâdi s’est montré réticent en ce sens que pour lui : «Cette question, si elle paraît porteuse d’espoir, reste tributaire du locataire du Palais de l’Elysée.» Selon lui, «cette question mémorielle a connu moult soubresauts suivant la politique française de l’heure».

Cependant, si notre interlocuteur s’admet que la récente annonce du président français Emmanuel Macron, «revêt une sincère volonté» de la France d’ouvrir complètement les archives aux historiens  afin «d’éclairer l’opinion publique des deux rives de la Méditerranée, sur ce qui s’est véritablement déroulé en Algérie, de la colonisation à la fin de la guerre de libération», cela ne l’a pas empêché d’émettre un bémol en déclarant que «jusqu’à présent, la partie française a, en partie,  travaillé là-dessus, mais la partie algérienne  s’est cloitrée complètent dans son silence», rappelant le travail fait Benjamin Stora sur «la question mémorielle».

«On s’est toujours contentés de réagir… »,  selon Abdelhak Ben Saâdi

C’est ainsi qu’il a clairement déploré ce fait en assenant : «On s’est toujours contenté de réagir alors que nous avons un travail à faire là-dessus grâce à nos historiens, aux moudjahiddine encore en vie, aux témoignages des invalides de guerre ainsi que tous ceux qui peuvent apporter un plus à l’écriture de l’histoire de notre pays.»

Cette affirmation vient, à juste titre, rejoindre la déclaration de Benjamin Stora qui a affirmé au journal La Croix : Ces témoignages privés sont une condition pour parvenir à un regard croisé sur cette époque. La parole du colonisateur et celle du colonisé sont ainsi retrouvées et restituées. Non pour les mettre sur le même plan, mais pour entrer dans la complexité des rapports coloniaux. Et l’on verra que, entre le «dominé» et le «dominant», ce n’est jamais la même perception, le même regard, et au final la même histoire. Le travail de l’historien est ici, précisément : on n’arrivera pas à une mémoire commune, mais il peut faire en sorte de restituer ce qui en fait la pluralité. «Car si la mémoire divise, l’histoire rassemble», selon le spécialiste émérite de l’histoire de l’Algérie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tags: archives
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