Dans l’optique d’entretien et de préservation du palais de Ouargla, classé en 1996 parmi les monuments nationaux et historiques, puis en 2008 comme secteur préservé compte tenu de la valeur historique et patrimoniale qu’il constitue et de sa profondeur historique et culturelle qui confirme la noblesse et l’authenticité des habitants du désert, le wali Mustapha Aghamir a effectué, lundi, une visite de travail et inspecté le marché de la pierre, en passant par la place des Martyrs jusqu’au bout de la place du marché et en arpentant les abords de l’ancien palais.
Une visite qui s’est déroulée en compagnie du président de l’APW, du secrétaire général de la wilaya, ainsi que de quelques cadres relevant des autorités locales de la wilaya de Ouargla.
Il faut savoir que depuis le classement de ce monument, les responsables de la wilaya, en coordination avec les associations actives, ont commencé à mener de nombreuses opérations pour le «préparer et rechercher les moyens et mécanismes nécessaires afin de le maintenir debout» en impliquant des ingénieurs et architectes spécialisés, et en organisant des séminaires et des forums pour présenter ce patrimoine et les moyens de le préserver de la disparition.
Après les explication fournies par les responsables de l’urbanisme locaux, Mustapha Aghamir a indiqué que «les services de la commune de Ouargla sont, chacun dans la compétence qui est la sienne, tenus d’incarner le processus de réhabilitation de l’ancien palais dans le cadre de la stratégie de valorisation de cet espace patrimonial authentique dans le but de réaliser un véritable décollage du mouvement de développement local qui se caractérise par son architecture et ses petites maisons traditionnelles».
Pour rappel, l’ancien ksar de Ouargla, qui occupe une superficie de 30 hectares, est situé à Ouargla ville, à 2 km au nord du siège de la wilaya. Il est inscrit dans l’inventaire général des biens culturels conformément à l’arrêté du 14 juillet 2007. Le ksar de Ouargla figure parmi les plus importantes haltes sur la route des caravanes traversant le Sahara jusqu’au XVIe siècle. Il possède sept portes.