L’Entreprise nationale des industries électroniques (ENIE), implantée à Sidi Bel Abbès, se lancera «prochainement» dans la fabrication de composants nécessaires aux stations solaires en partenariat avec l’entreprise italienne «Fimer», selon ce qu’a annoncé son PDG, Abbès Makmène. Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’accord de co-entreprise, signé le 14 décembre dernier, entre l’ENIE et la société italienne de production d’onduleurs photovoltaïques Fimer en vue de la création de la joint-venture «Fimer Algérie», spécialisée dans la fabrication d’onduleurs, d’unités de commutation pour centrales solaires et d’instruments de contrôle pour l’industrie de l’énergie photovoltaïque.
«En vertu de cet accord de coentreprise, les deux partenaires se sont fixé également d’autres objectifs comme la formation du personnel, le transfert de savoir-faire, le développement des compétences en matière de management d’entreprise internationale de premier plan, une production locale selon les normes internationales et la création de plus de 300 emplois direct et 1400 autres indirect», a-t-il précisé.
Le PDG de l’ENIE a souligné que «ce projet s’inscrit dans le cadre de la diversification des investissements de l’entreprise visant à mettre en place une nouvelle industrie sur le marché national, qui se chargera de la fabrication de composants nécessaires aux stations solaires, dans le sillage de la stratégie nationale de la transition énergétique et des énergies renouvelables qui ambitionne de lancer 1000 MWc par an d’ici à 2035».
Il est prévu également «la fabrication d’une large gamme d’onduleurs, de systèmes de Scada, de PPC, d’unités de stockage, d’unités de conversion de pointe pour grandes centrales solaires et de leurs accessoires, avec un taux d’intégration qui devrait atteindre 50% au bout de la cinquième année d’activité», a-t-il ajouté.
Rappelons que l’ENIE est spécialisée dans la fabrication de produits électroniques grand public et professionnel, et emploie sur ses différents sites de production à travers le pays quelque 6400 salariés, dont des ingénieurs et des agents spécialisés formés en Allemagne, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis et en Russie, rappelle-t-on.