Dans le cadre de la commémoration du 60e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale qui devrait durer une année, le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga, a souligné, aujourd’hui, depuis Skikda où il s’était rendu, «la nécessité de préserver les preuves historiques pour montrer la criminalité commise par le colonialisme français contre les Algériens au cours des différentes étapes de la guerre de libération nationale».
Effet, présent sur les lieux dans le cadre des célébration officielles de la journée du Moudjahid qui coïncide avec le double anniversaire des attentats du nord de Constantine (20 août 1955) et du Congrès de la Soummam , le ministre a expliqué en se tenant devant le «bulldozer» que le colonisateur utilisait pour enterrer les martyrs que «ce crime colonial est désormais documenté avec des outils et des documents».
C’est pourquoi, le premier responsable du département des Moudjahidines a mis l’accent sur «l’importance de communiquer toutes les informations relatives au , mécanismes et moyens de criminalité utilisés par l’armée française pendant la guerre de libération afin que la génération montante soit informé des atrocités du commises par colonialisme», tout en appelant à poursuivre le travail académique pour recueillir les témoignages des moudjahidine encore vivants et organiser des séminaires sur cette guerre qui a abouti à la libération du pays, un certain 5 juillet 1962
Il a également mentionné dans le même contexte que «tous les moyens sont aujourd’hui disponibles pour préserver le patrimoine culturel et historique des Algériens», notant que donner le signal du tournage d’un film sur le héros martyr Zighoud Youcef, vendredi depuis Constantine, relève de le contexte de la préservation de la mémoire nationale.
Au cours de sa supervision de l’inauguration du nouveau cimetière des martyrs dans la commune de Tamalous et de la réinhumation des restes de 20 martyrs de la région, le ministre des moudjahidines et des ayants droit a souligné que la réinhumation des reste des martyrs «est en reconnaissance pour les sacrifices qu’ils ont consentis pour le bien de la patrie et pour préserver leur dignité».
Le stockage numérique des témoignages vivants et tout ce qui se rapporte à la mémoire nationale connait un bond qualificatif
Toujours dans le sillage des cérémonies commémorant les dates les plus cruciales de l’Algérie durant la guerre de libération nationale, Rebiga était durant la journée du vendredi dans la ville de spots, Constantine, pour présider la cérémonie commémorative du double anniversaire du soulèvement du Nord constantinois ( 20 août 1955 et du Congrès de la Soummam ( 20 août 1956)
En effet, dans une déclaration à la radio locale, le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebigua, avait affirmé, que «son secteur a franchi des étapes avancées dans l’opération de stockage numérique des témoignages vivants sur la Guerre de Libération et tout ce qui se rapporte à la mémoire nationale en coordination avec les spécialistes pour en favoriser l’exploitation optimale dans le cadre scientifique».
Ainsi pour le ministre, «le stockage numérique des témoignages vivants et tout ce qui se rapporte à la mémoire nationale connait un bond qualificatif conformément aux instructions du président de la République Abdelmadjid Tebboune à ce propos».
C’est pourquoi, à cet effet, le ministre a ajouté qu’ «un programme spécial a été élaboré en la matière et son exécution avance», ajoutant que des témoignages vivants ont été recueillis sur l’ensemble du territoire nationale et se trouvent actuellement au niveau central «pour le stade d’analyse, de classification et de mise en ordre pour ensuite être stockés et préservés pour les générations futures».
Revenant sur la grande épopée ayant marque cette région du pays, Laïd Rebiga, a affirmé qu’ «en ce qui concerne l’offensive du Nord-constantinois et la tenue du congrès de la Soummam, les Moudjahidine s’accordent à affirmer que ces deux événements traduisent la solidarité au sein du peuple et sa mobilisation autour du commandement de la glorieuse révolution libératrice», ajoutant que leur objectif était «le rassemblement et l’union» et cela, a-t-il noté, «ressort aujourd’hui au travers de la politique de la main tendue du président de la République et son appel au rassemblement reflétant les qualités portées par les chouhada et les moudjahidine durant la révolution de libération, le congrès de la Soummam et l’offensive du Nord-constantinois».
Il faut noter, par ailleurs, que le ministre des Moudjahiddine, accompagné des autorités locales civiles et militaires s’était rendu au cimetière des chouhada de la commune de Zighoud Youcef où il a présidé le lancement du tournage d’un film sur ce martyr symbole qu’est Zighoud Youcef .