La sénatrice Nouara Saadia Djaafar participe à un congrès régional sur le thème : «Les femmes dans les partis politiques de la région arabe», à Amman, en Jordanie. Ce congrès regroupe, entre autres, les membres de la coalition des femmes parlementaires des pays arabes contre la violence.
Selon le communiqué de la Haute Chambre parlementaire, la réunion constitue une opportunité pour les participant(es) de discuter des défis et des opportunités liés à la participation des femmes dans les partis politiques et d’échanger des expériences liées aux politiques et procédures internes des partis politiques sensibles au genre, ainsi que des mesures pour éliminer la violence politique contre les femmes et les filles dans les pays arabes et étrangers, en plus de trouver des solutions pour apporter des changements positifs dans les partis politiques et mobiliser un soutien pour les mouvements et le leadership des femmes.
Dans son intervention, Nouara Djaafa a passé en revue l’expérience algérienne dans le domaine, en soulignant que les problèmes des femmes ont été au centre de l’attention en Algérie, «où des réformes ont eu lieu dans le système législatif, en particulier à travers la Constitution et les lois sur l’état de civil, la nationalité, la protection des femmes contre toute forme de violence, les élections et la loi sur les partis politiques».
Elle a également évoqué les taux élevés de la participation des femmes dans les secteurs de l’éducation, de la justice et de la santé, qui sont devenus des secteurs extrêmement féminins, ainsi que la présence honorable des femmes dans le corps diplomatique en tant qu’ambassadrices et consuls généraux, notant que quatre femmes dirigent le secrétariat général de partis politiques en Algérie.
«Le programme du congrès comprend une étude et une discussion de plusieurs sujets, notamment le rôle de la législation et des institutions étatiques dans la création d’un environnement favorable à la participation des femmes dans les partis, le rôle des partis et des forces politiques, le rôle des médias et de la société civile dans la promotion de l’implication des femmes dans le travail des partis, le manque de succès pour surmonter les défis auxquels sont confrontées les femmes dans le travail des partis, ainsi que les violences faites aux femmes en politique», précise le communiqué.
La même source a souligné que le congrès en question a été organisé par le Comité ministériel pour l’autonomisation des femmes au Royaume de Jordanie, en coopération avec l’Organisation des Nations unies pour les femmes et le Programme des Nations unies pour le développement, les 29 et 30 juillet 2022, à Amman, en Jordanie.