Le Professeur Ben Djabellah Saadoun, Chef du Service de Chirurgie Générale à l’Hôpital Universitaire El Hakim Ibn Badis, à Constantine, à indiqué que la chirurgie de la greffe de organes a été développée à travers les lois et les règlements et la mise en place de l’Agence Nationale de Transplantation d’Organes.
S’exprimant sur les ondes de la radio régionale de Constantine, le professeur a souligné que la greffe de rein d’un mort à un vivant en Algérie « nécessite avant tout une sensibilisation et une prise de conscience pour inciter les citoyens à accepter cette opération ».
« Par rapport aux pays étrangers, nous sommes encore au début et sommes très loin des développements à l’étranger » , a-t-il précisé, poursuivant que « la science en est arrivée jusqu’à la greffe de tous les organes humains ».
D’après l’intervenant, techniquement la greffe d’organes après la mort cérébrale est l’une des opérations les plus faciles.
« L’importance réside dans le maintien de la sécurité et la récupération des organes, en particulier le foie, le pancréas, les reins et les poumons », a-t-il fait savoir.
Le Professeur Ben Djabellah Saadoun, a révélé que la peur et la méfiance à l’égard des médecins et des hôpitaux est l’un des problèmes les répondus.
« A partir de là nous rassurons tout le monde et appelons à une pleine confiance aux médecins et les hôpitaux algériens. L’Algérie a désormais suffisamment d’expérience pour réussir à 100% les greffes », rassure le chefde service de Chirurgie Générale au CHU de Constantine.