Le ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki, a indiqué que «l’Algérie a réalisé 2548 km de fibres optiques qui relient Alger et In Guezzam à la frontière algéro-nigérienne». Selon lui, «l’Algérie a prolongé une ligne supplémentaire jusqu’à la Wilaya de Tindouf, qui permet de relier les frontières algéro-mauritaniennes», précisant que «cela témoigne de l’engagement et de la foi de l’Algérie dans ce projet».
S’exprimant, lors des travaux de la première session du Comité de communication de liaison Transsaharienne en Fibre Optique, Bibi Triki a ajouté : «Nous approfondirons la coordination et la consultation sur les moyens d’accélérer sa mise en œuvre, qui constituera un modèle tangible d’un partenariat réussi et fructueux.»
Le projet, parallèle au projet de la route transsaharienne, avec une dimension stratégique importante, vise à «connecter l’Internet à toutes les résidences, notamment dans les zones enclavées», de ce fait il contribuera à «réduire les déséquilibres de développement de la région».
Le ministre de la Poste et des TIC a également indiqué que «la liaison en fibre optique transsaharienne est un projet à haute valeur ajoutée et à grande rentabilité économique». Ses répercussions vont au-delà de la connectivité Internet au profit des citoyens, qui a conduit à «l’émergence d’une économie numérique au niveau des pays concernés».
Il permettra, dit-il, «le développement des échanges commerciaux électroniques et des services financiers sur Internet». «En plus de mettre en place les bases de e-gouvernement pour améliorer le climat des affaires, qui est un acquis fondamental qui soutient les initiatives d’intégration entre les économies de notre continent riches en compétences», précise le ministre.
S’agissant de la réunion, Bibi Triki a rappelé que le Comité a été crée à N’Djaména, à Tchad en juillet 2016 et a été installé officiellement en Algérie en Février 2017.
Selon lui, «cette réunion de grande importance sera tenue en présence des ministres d’Etats qui ont signé le règlement fondamental de la Commission et des représentants de grandes entreprises régionales, ainsi que les entreprises financières internationales».
Le ministre a révélé que «cette rencontre permettra d’approfondir la coordination et la consultation sur les voies permettant d’accélérer la poursuite de sa concrétisation, car il consiste en un modèle concret d’un partenariat réussi».
De son côté, le Secrétaire général de l’Union africaine des TIC a affiché l’attention de l’Union d’ «identifier les points d’appui qui seront concernés par la coordination de différentes propositions africaines avec les représentants des autres régions, qu’elle œuvre à préparer pour le congrès des Plénipotentiaires de l’Union internationale des TIC 2022».
Pour lui, cette rencontre était importante en matière de son contenu et consiste «un pas décisif» dans la dynamique que planifie l’Union pour faire de l’Afrique une seule voix.
«La promotion et la défense des propositions africaines unifiées relatives aux questions qui attirent notre attention nous interpelle d’œuvrer pour faire des résultats du congrès des Plénipotentiaires s’inscrit dans le cadre du développement réel des TIC, dans le continent », a-t-il conclu