L’épidémiologiste et spécialiste en médecine préventive et chef du service d’épidémiologie de l’hôpital Didouche Mourad de Constantine, le professeur Djamel Bensaad, a déclaré que «les débuts de la cinquième vague remontent à juin dernier et n’ont pas été découverts en raison des symptômes bénins du variant BA.5».
Le professeur Bensaad a expliqué, dans une intervention sur les ondes de Radio Constantine, ce dimanche, que «les symptômes de BA.5 muté n’atteignent pas les poumons, et se limitent à la gorge».
Il a souligné : «Nous devons être vigilants et ne pas tolérer, car nous vivrons avec cette épidémie mondiale pour les années à venir, et nous devons coexister avec elle par des moyens et des méthodes préventives.»
Il a averti que «la BA.5 est un virus Omicron partiel, et ses symptômes comprennent de graves brûlures à la gorge, des maux de tête, de la toux et de la fièvre, et parmi les symptômes les plus importants, la fatigue et l’incapacité de bouger».
Selon le professeur, les personnes qui «n’ont pas atteint l’âge de 50 ans peuvent surmonter les symptômes sans danger, mais le problème demeure dans la transmission des symptômes aux personnes atteintes de maladies chroniques et aux personnes âgées».
L’orateur a estimé que la solution «demeure dans la responsabilité personnelle et collective et la préservation des personnes vulnérables de la société par la prévention».
Le Professeur a précisé que «la fermeture des espaces et des frontières n’apporte plus de résultats efficaces, et il faut revenir au port du gel désinfectant pour les mains».
«Les vagues du Coronavirus nous visitent tous les 4 ou 5 mois, c’est ce qu’il faudra accepter et cohabiter intelligemment».
Pour lui, «la vaccination reste la solution la plus importante et la plus utile pour réduire la gravité de la maladie, mais elle ne peut pas arrêter la propagation».