Le nombre d’infections en Algérie est toujours en hausse par rapport aux précédents mois, où l’Algérie a enregistré une paix épidémiologie.
Le ministère de la santé a annoncé que 25 nouveaux cas confirmés de Covid-19 et ont été dénombrés, durant les dernières 24 heures, sans enregistrer de décès.
La même source a ajouté que 13 guérisons ont été enregistrées, durant la même période, tandis qu’un seul patient se trouve dans la réanimation.
Des spécialistes dans des déclarations accordés, récemment, à “Maghreb info” ont estimé que cette augmentation revient à nombreux facteurs, dont la restrictions dans l’application des mesures préventives, à savoir le port du masque, la saison estivale, l’ouverture des frontières aériennes, ainsi que le taux faible de ma vaccination contre le virus.
Une nouvelle étude a affirmé, ce mercredi, qu’en l’absence de vaccins contre le variant d’Omicron, la prorogation de la période de vaccination entre les doses pourrait contribuer à arrêter l’émergence rapide de ce sous-variant de la Covid-19.
Les chercheurs ont évalué, dans leurs recherches, les niveaux de neutralisation contre les sous-variants originaux du SRAS-CoV2 et d’Omicron, y compris les BA.4 et BA.5, dans des échantillons de sang prélevés sur des sujets ayant reçu trois doses de vaccins chinois inactivés, trois doses de vaccin pour la protéine ZF2001 sous-unité, ou deux doses de vaccins inactivés par ZF2001.
A cet effet, les résultats ont montré que dans chacun des deux groupes de vaccins, les niveaux des anticorps neutralisants contre tous les sous-variants testés d’Omicron étaient bien inférieurs aux niveaux contre la souche originale du virus, indiquant que les sous-variants mentionnés ont la capacité d’échapper à la protection immunitaire.
Quant à la ZF2001, les chercheurs ont, par ailleurs, constaté que les niveaux d’anticorps neutralisants augmentaient avec l’allongement de l’intervalle entre les deuxième et troisième doses, en particulier contre les sous-variants d’Omicron.
D’autre part, les personnes vaccinées qui avaient un intervalle de quatre à six mois entre la deuxième et la troisième doses, leurs niveaux d’anticorps neutralisants étaient plus élevés d’un facteur d’environ 10 contre la variable d’origine et d’environ 30 contre tous les sous-variantes d’Omicron par rapport à ceux avec un intervalle d’un mois entre les doses.
Les chercheurs ont expliqué que les meilleures performances de ZF2001 sont dues à son utilisation d’un domaine de liaison aux récepteurs, qui peut induire des niveaux accrus d’anticorps neutralisants contre les sous-variants d’Omicron par l’administration de plusieurs doses de rappel.
Cette protéine a été développée conjointement par l’Institut de microbiologie de CAS et Anhui Chevy Longcom Biofarm Pharmaceutical Co., Ltd., et la Chine a accordé l’approbation conditionnelle de mise sur le marché du vaccin en mars dernier.
«Le sous-variant d’Omicron est devenu la souche dominante de Covid-19 dans le monde, provoquant des infections groupées en Chine, des régions comme Pékin, Tianjin et Shaanxi ayant récemment signalé des cas de Covid-19 transmis localement du variant Omicron arrivant de l’étranger», explique l’étude.
Et d’ajouter : «Afin de mieux se protéger contre l’évasion immunitaire des variants épidémiologiques actuels et futurs potentiels, il est toujours nécessaire de développer des vaccins mis à jour en tant que rappels».