Le brut Sahara Blend a augmenté de 13,03 dollars, soit 11,3%, pour atteindre les 128,31 dollars le baril, selon le dernier rapport mensuel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Le rapport mensuel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole indique également que «la moyenne mensuelle du prix du brut Sahara Blend est passée de 115,28 dollars le baril en mai dernier à 128,31 dollars en juin, enregistrant une augmentation de 11,3%».
Avec cette hausse, le Sahara Blend s’est classé à la première place des bruts les plus chers en juin 2022, parmi les 13 bruts de l’OPEP, selon le rapport. Quant au prix moyen du panier de l’OPEP, il a augmenté de 3,85 dollars en juillet (+3,4%), pour s’établir à environ 117,72 dollars le baril, contre 113,87% il y a un mois.
Cette hausse intervient également dans un contexte marqué par une hausse des prix du brut sur le marché mondial pour le deuxième mois consécutif, principalement soutenu par «les fondamentaux du marché pétrolier et la forte demande de brut», selon l’organisation. Pendant ce temps, les pays de l’OPEP ont produit 28,716 millions de barils au cours du mois de mai 2022, contre 28,482 millions de barils par jour, soit une augmentation de 234,000 barils par jour, selon des sources secondaires.
En ce qui concerne la demande mondiale de pétrole, l’organisation s’attend à une croissance continue de la demande mondiale au cours de l’année 2023. Elle s’attend à ce que «la demande mondiale de brut augmente d’environ 2,7 millions de barils par jour l’année prochaine».
Dans le même contexte, ce mercredi, les prix du pétrole ont enregistré des gains limités, un jour après que les prix ont chuté en dessous des 100 dollars le baril pour la première fois depuis avril, dans un contexte d’anticipation des données sur l’inflation américaine qui pourraient affaiblir le marché.
Les contrats à terme sur le Brent ont augmenté de 1,14 dollar, soit 1,2%, pour atteindre 100,62 dollars le baril à 08h55 GMT. Le brut américain West Texas Intermediate a augmenté d’environ 1 dollar, soit 1,1%, pour atteindre 96,90 dollars. Les investisseurs craignent que de fortes hausses des taux d’intérêt visant à juguler l’inflation n’entraînent un grave ralentissement de l’activité économique et nuisent à la demande de pétrole. Les prix ont chuté de plus de 7% mardi dans des échanges volatils.
Une autre préoccupation est l’appréciation du dollar due à la hausse des taux d’intérêt américains, qui mine également les prix du pétrole. «Les craintes de récession continuent de nuire au marché, tandis qu’un dollar américain plus fort et une augmentation des cas de Covid-19 dans certaines parties de la Chine n’aident certainement pas», a déclaré Warren Patterson, responsable de la stratégie des matières premières chez ING.