En matière de Droits de l’homme, l’Algérie peut s’enorgueillir de figurer parmi les pays qui en font une de ses constantes au vu des multiples accords d’associations signés avec les institutions internationales.
Raison pour laquelle, non seulement elle n’a de leçons à recevoir de quiconque, mais elle contribue activement à promouvoir le travail des missions de maintien de la paix partout ou les droits de l’home se trouvent bafoués.
Dans ce contexte, le Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Nadir Larbaoui, a souligné mardi «la nécessité de faciliter le travail des missions de maintien de la paix de l’ONU, notamment dans leur interaction avec la population locale et en leur permettant de s’enquérir de la situation des droits de l’homme». Appel fait à l’occasion de sa participation au débat public du Conseil de sécurité, sur «le rôle essentiel de la communication stratégique dans les opérations de maintien de la paix».
Pour ce faire, Larbaoui préconise «le renforcement de la confiance mutuelle et la coordination entre les opérations de maintien de la paix et le pays hôte, qui doit faciliter les tâches des missions, notamment dans leur communication avec la population locale et les différents acteurs clés, et leur ouvrir la voie afin d’accomplir leur mandat de manière optimale, en particulier en ce qui concerne la collecte d’informations sur la situation des droits de l’homme à l’effet de rendre compte sur les violations en la matière».
Allant plus en détails concernant les moyens à mettre en œuvre pour la réussite d’une telle mission, l’ambassadeur algérien a réitéré «la nécessité du déploiement des forces de maintien de la paix dans diverses zones de tension et de conflit dans le monde, dicté par la responsabilité qui incombe aux Nations unies pour maintenir la paix et la sécurité internationales, ainsi que par l’impératif d’assurer la protection des civils, en particulier».