Le directeur général de l’Institut national d’études de stratégie globales (INESG), Abdelaziz Medjahed, a souligné ce mercredi que «l’Algérie est forte avec cinq éléments pour parvenir à la sécurité alimentaire et faire échouer les manœuvres qui visent à l’affaiblir».
L’invité de la radio chaîne 1 a affirmé, lors de son intervention, «la force et la détermination de l’Algérie à réfuter les manœuvres suspectes sur le continent et dans la région pour saper la stabilité du pays découlaient de la force de ses positions constantes depuis des décennies avec son soutien aux peuples amis et aux causes justes à travers le monde», soulignant «le rôle central de l’Algérie et pionnier dans la création de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), actuellement l’Union africaine (UA) et ses efforts inlassables au service de la paix et de la sécurité mondiales».
Abdelaziz Medjahed a également évoqué les décisions volontaristes et de la planification prospective entreprises par les hautes autorités du pays pour parvenir à sa sécurité alimentaire, en s’orientant vers des cultures stratégiques et l’exploitation des nappes phréatiques, ainsi que la valorisation des terres agricoles», appelant à une «consommation rationnelle de la ressource hydrique et au civisme».
Le DG de l’INESG a souligné que «ce qui se passe dans le monde aujourd’hui, en particulier à la lumière de l’épidémie de coronavirus, impose que les pays doivent compter sur eux-mêmes en assurant leur sécurité alimentaire, politique et médiatique afin de protéger leur souveraineté», insistant sur la nécessité de «modifier notre système alimentaire en repensant la qualité des consommables, en s’éloignant de tout ce qui est nocif pour la santé des citoyens, comme le sucre et le blé tendre». S’exprimant sur le coût des produits alimentaires importés, Medjahed a souligné «la nécessité d’orienter cette enveloppe financière vers l’investissement dans le domaine de la production alimentaire locale (industrie agroalimentaire)» en louant «le climat des investissements en Algérie, qui est devenu plus attractif, surtout depuis que l’Algérie est devenue l’un des partenaires fiables aux plans régional, continental et international».
Dans le même contexte, l’invité de la radio a mis l’accent sur «la nécessité d’exploiter toutes les énergies disponibles au niveau des différentes wilayas du pays, selon la spécificité de chaque région», affirmant que «l’Algérie dispose de multiples atouts qui lui permettent d’atteindre confortablement sa sécurité alimentaire», citant le projet Tafilalet, dans la ville de Beni Izguen (Ghardaïa), «qui a été pris comme un exemple à suivre au niveau mondial dans plusieurs domaines». L’intervenant a estimé que «la meilleure façon de préserver la richesse en eau est de promouvoir la culture de la consommation rationnelle des citoyens, en luttant contre toutes les formes de gaspillage de l’eau, en plus d’activer les études de spécialistes et de les incarner sur le terrain».