«Le nombre des sociétés nationales exportatrices a connu une hausse considérable cette année, avoisinant les 2000 entreprises à l’heure actuelle, contre 800 en 2021», c’est ce qu’a fait savoir ce mercredi le président de l’Association nationale des exportateurs algériens, Ali Bey Nasri, lors de son passage sur les ondes de la radio nationale.
Ali Bey Nasri a expliqué que «le nombre des sociétés nationales exportatrices a connu une hausse remarquable au cours de l’année en cours, atteignant près de 2000 entreprises actuellement, contre 800 entreprises exportatrices en 2021».
L’intervenant a ajouté que «la hausse des exportations hors hydrocarbures est passée de 2 milliards de dollars à 7 milliards de dollars». Le président de l’Association nationale des exportateurs algériens a attribué cette hausse à la forte volonté politique de l’Etat de porter les investissements à un haut niveau, notamment avec la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) dont l’accord est entré en vigueur le 1er juillet».
A son tour, l’économiste Omar Haroun a expliqué que «la hausse des exportations est un indicateur important pour atteindre l’objectif de 10 milliards de dollars d’ici la fin de l’année». Pour sa part, le président du Forum algérien pour l’import-export, le commerce international et l’investissement, Hassani Mohamed, a déclaré que «la hausse de la demande pour le produit national lors de la dernière Foire internationale encourage le volume des exportations».
Pour indication, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Razig, a insisté, jeudi dernier, sur la nécessité de tirer profit de ces espaces pour l’exportation des produits nationaux avec l’exonération des taxes douanières.
«L’année 2022 se veut une année économique par excellence, notamment après l’adoption de la loi régissant les zones franches par les deux Chambres du Parlement, outre l’entrée en vigueur prochaine de la loi sur l’investissement, laquelle a tracé les contours de l’investissement dans les zones franches», a-t-il rappelé.
«Tous les indicateurs augurent d’un redressement de l’économie nationale et de la réalisation de chiffres positifs en termes d’exportations hors hydrocarbures et de développement des différents secteurs économiques», a-t-il rassuré. C’est le résultat «de la justesse de la politique adoptée par l’Etat dans le volet économique».