Le président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA), Abdelouahab Ziani, a estimé ce lundi que «pour relancer l’économie nationale et réaliser la transition énergétique et numérique, il faut une stratégie articulée autour d’une autre organisation institutionnelle, loin de la bureaucratie qui freine le développement de nos entreprises». Lors de son passage sur les ondes de la radio chaîne 3, le président de la CIPA a indique dans le même contexte que «pour relancer l’économie nationale, il va falloir s’attaquer encore plus à la bureaucratie». Et d’ajouter que «le président de la République lui-même a pointé du doigt la bureaucratie, qu’il a qualifiée comme premier ennemi de l’économie», précisant que «la digitalisation doit s’installer pour devenir un levier fort afin de démonter la bureaucratie qui est en train de miner l’économie nationale».
S’étalant sur le concept de la digitalisation, Ziani explique que celle-ci va nous aider à mettre plus de transparence dans tout ce qui existe et tout ce qui institutionnel. «Nos entreprises doivent trouver toutes les informations dont elles ont besoin, à savoir les lois, décret et autorisations dans la digitalisation», explique le président de la CIPA qui propose d’«unifier nos institutions pour plus de flexibilité».
Une plateforme de discussion entre les entreprises et les institutions financières
Enchaînant dans le même ordre d’idées, l’invité a fait savoir que la Coordination nationale du patronat (CNP) se réunira la semaine prochaine et des propositions seront formulées à cette occasion, et ce, dans le but de faciliter le contact avec le secteur financier. Parmi les propositions avancées, Ziani évoque une plateforme de discussion entre les entreprises et les institutions financières. Selon lui, c’est un outil qui permettra à nos entreprises de gagner beaucoup de temps dans leurs démarches administratives. «C’est avec cette manière d’agir que l’on pourra mettre fin à la bureaucratie», dit-il. «Notre économie est en train de retrouver un peu de couleur, et si cette digitalisation s’installe, je pense qu’on pourra aller très loin», souligne l’intervenant. Pour lui, le climat des affaires va s’améliorer avec le nouveau code de l’investissement, mais il existe encore des lois qui bloquent l’industrie algérienne», conclut-il.