Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Abdelbaki Benziane a révélé que le secteur a formé plus de 5 millions de diplômés depuis l’indépendance.
S’ exprimant sur les ondes de la chaîne III de la radio algérienne, le ministre a souligné que ses services travaillent « sur l’amélioration de la qualité de la formation, de la recherche et de la gouvernance au sein de l’Université ».
Il a précise qu’ «au moment de l’indépendance, l’Université était obligée de répondre aux besoins socioéconomiques grandissant».
« A cette époque, il y avait une seule université, celle d’Alger, avec ces deux annexes ; une à Constantine et l’autre à Oran. Aujourd’hui, nous sommes passés à 111 établissements, dont 54 universités. », a fait état Benziane.
Ce dernier a ajouté qu’à la même époque, l’Algérie comptait seulement 82 enseignants permanents. « Aujourd’hui, nous sommes à 33000. »
Quant au nombre d’étudiants, il a indiqué que l’Algérie est passée de 1 300 à 1 700 000, précisant que « grâce à ce nombre important, nous avons pu satisfaire le besoin en main d’œuvre. »
Selon le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l’Université est en phase d’affronter de nouveaux défis.
Et d’expliquer : « A l’heure actuelle, nous sommes en phase de réagir aux nouveaux défis, tels la qualité de l’enseignement et l’employabilité », dévoilant que 400 000 employés sont formés entre les trois cycles (Licence, Master, Doctorat, ndlr).
Abdelbaki Benziane indiqué qu’au côté de la volonté de créer des opportunités d’emplois aux diplômés, «le secteur de l’Enseignement supérieur les encourage à créer leur propre richesse à travers le dispositif dit des incubateurs».
« Cette interface entre l’université et le secteur économique permet au diplômé de gérer sa propre richesse », affirme-t-il, ajoutant qu’« en l’espace de deux ans, nous sommes passés de 4 à 42 incubateurs au sein des universités. »