Un quart de siècle après la ratification de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant (19 décembre 1992), l’Algérie poursuit ses efforts pour la protection et la promotion de l’enfance en associant tous les secteurs et acteurs de la société civile afin d’assurer un environnement sûr favorisant la croissance et le développement des enfants au sein de la famille et à l’école.
Et c’est dans cette optique qu’une formation sur la protection des droits de l’enfant a été lancée lundi à Alger, organisée par la commission nationale de protection et de promotion de l’enfance, présidée par Meriem Chorfi.
Cette formation qui durera quatre journées, selon les organisateurs, se fera en coordination avec le bureau du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) en Algérie avec la précision qu’elle réunira des représentants de la gendarmerie nationale et de la sûreté nationale.
Sur le plan de la pédagogie inhérente à la promotion des droits de l’enfant tant au niveau de ses besoins vitaux que sur celui des facteurs de croissance, le programme traite de plusieurs thèmes liés au domaine de l’enfance, en particulier la protection sociale et judiciaire de l’enfant, en référence à l’expérience de la cellule de notification de la commission comme modèle pour la réalisation de l’intérêt supérieur de l’enfant, en plus d’un thème sur les caractéristiques et les facteurs de croissance cognitive, psychologique et sociale de l’enfant.
Dans son allocution d’ouverture de la séance de formation, la Commissaire nationale à la protection de l’enfance, Meriem Chorfi, a évoqué les acquis accomplis dans le domaine du renforcement de la protection, de la promotion et du bien-être des enfants, tant au niveau législatif qu’institutionnel.
Étayant ses convictions, Chorfi n’a pas manqué de rappeler à l’assistance «l’importance du principe de l’intérêt supérieur de l’enfant stipulé dans la loi n°15-12 du 15 juillet 2015 relative à la protection de l’enfance et consacré par le dernier amendement constitutionnel», ajoutant que cette réalisation représente un «gain qualitatif» qui traduit le «grand intérêt» auquel l’Algérie accorde un intérêt considérable.
Et de poursuivre au sujet des acteurs principaux de cette formation au bénéfice de l’enfant en indiquant : «Cette formation fait partie d’une série de cours organisés par la commission, en coordination avec divers acteurs et parties prenantes dans le domaine de l’enfance, dans le but de coordonner les efforts dans ce domaine.»
Pour sa part, la représentante du bureau du Fonds des Nations Unies pour l’enfance en Algérie (UNICEF), Souraya Hassan, a salué l’organisation de telles formations pour mettre à niveau les capacités et «coordonner les efforts dans le domaine de la protection de l’enfance, notamment dans l’axe lié à la promotion de l’intérêt supérieur de l’enfant», non sans mettre en exergue «l’importance de l’expérience algérienne dans ce domaine».