Les ports de pêche, dont certains sont encombrées par plusieurs épaves de navires abandonnées, n’auront pas à s’en accommoder, selon le directeur de la pêche maritime et de l’aquaculture, Chérif Kadri, qui en avait fait l’annonce, hier, à l’occasion de l’opération nationale consistant à communiqués de presse en marge du lancement de l’opération nationale destinée à enlever les épaves de 351 navires au niveau des ports de pêche, «dans le but d’augmenter leur capacité», a-t-il indiqué .
Au niveau du port d’Alger, choisie comme première destination, le signal de départ a été donné au niveau de ce site, où les épaves de plusieurs navires coulés ont été enlevées dans le bassin portuaire, avec la participation de divers partenaires et acteurs dans ce domaine.
«Le processus d’enlèvement des épaves des structures permettra de nettoyer les ports de pêche et d’augmenter les places d’accostage, augmentant ainsi la productivité et améliorant la gestion de ces installations», a indiqué Kadri en en marge du lancement de l’opération.
A ce sujet, le même responsable a également fait savoir que «351 navires abandonnés et épaves de navires ont été dénombrés au niveau national, dont 62 flottaient dans les quais du port». Une situation qui gène de manière drastique l’activité portuaire.
Pour se faire, l’on croit savoir que «tous les moyens nécessaires ont été mobilisés pour faire aboutir ce processus qui vient en application des résultats du conseil ministériel conjoint tenu le 16 juin dernier», selon les précisions de Chérif Kadri.
Par ailleurs, selon les estimations de ce dernier : «Le processus devrait se terminer d’ici un mois à un mois et demi», tout en ajoutant qu’ «un comité national et des comités de wilayas seront formés, dirigés par les walis, dans le but d’éliminer définitivement les épaves restantes au niveau des ports de leur régions».
Aussi, dans le sillage de cette opération de grande envergure, il a annoncé «l’installation de bureaux mobiles, au niveau de tous les ports», afin d’écouter les aspirations et les préoccupations des professionnels et de les consigner dans des registres afin d’améliorer les conditions d’exercice des pêcheurs.
Très soucieux des conditions de vie des pécheurs, le même responsable a précisé : «En ce qui concerne les dortoirs des pêcheurs, où sont entreposés leur matériel et leurs vêtements, le processus d’inspection des carences au niveau national est actuellement en cours, afin de mettre en place de nouveaux dortoirs répondant à leurs exigences.»